Algérie : Les déboires judiciaires d'Issad Rebrab se poursuivent

Les déboires de l’homme d’affaires algérien et PDG du groupe privé Cevital, Issad Rebrab, avec la justice algérienne se poursuivent. Le parquet près la Cour d’Alger a requis, ce mardi 4 mai, la confirmation de la peine prononcée en première instance contre lui, à savoir 18 mois de prison, dont six ferme. Rebrab risque également une lourde amende de 1,3 milliard de centimes.

Le procès en appel de l'homme d’affaires algérien Issad Rebrab s'est déroulé ce mardi au niveau de la Cour d'Alger. La comparution d'Issad Rebrab à nouveau devant le tribunal dans l’affaire du projet EvCon est intervenue après l'appel du jugement de première instance, rendu par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, le 31 décembre dernier.

À l'issue du procès, le parquet près la Cour d’Alger a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance contre lui, en décembre dernier, par le tribunal de Sidi M’hamed, à savoir la condamnation du PDG du groupe privé Cevital, Issad Rebrab, à 18 mois de prison, dont six ferme, assortie d'une lourde amende de 13.8 millions de dinars (1 milliard 380 millions de centimes).

Pour rappel, Issad Rebrab a été incarcéré à la prison d’El Harrach en avril 2020. Il était poursuivi pour « surfacturation dans des opérations d’importation », « transfert illicite de devises » et « falsification de documents » dans le dossier EvCon Industry, filiale du Groupe Cevital. Ayant passé huit mois en détention, l'homme d'affaires a été libéré en décembre dernier.

Lors du procès, Issad Rebrab s’est défendu contre toutes les accusations portées contre lui et contre son groupe. « Cevital est une entreprise qui a très bien réussi. Elle n’a pas besoin d’argent sale pour son évolution. Notre succès est tout à fait légal », avait-il notamment déclaré en réponse aux questions de la juge.

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