Algérie : Karim Tabbou « kidnappé » devant chez lui (CNLD)

Algérie: Karim Tabbou kidnappé devant chez lui (CNLD)

L'activiste politique et coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS non-agréée), Karim Tabbou, a été arrêté, ce jeudi 10 juin 2021, devant son domicile. C'est ce qu'a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page facebook. Une information qui a été confirmée par le frère de Karim Tabbou, Djaffar.

Les deux sources ne donnent cependant pas de détails sur cette arrestation, qui intervient à moins de 48 heures des élections législatives prévues samedi prochain. "Arrestation de Karim Tabbou devant chez lui" s'est contenté d'écrire Djaffar Tabbou.

Le CNLD, quand à lui parle de kidnapping. « Karim Tabbou kidnappé par des inconnus devant sa maison », indique en effet le comité sur sa page Facebook.

Karim Tabbou arrêté avant les élections législatives ?

L'arrestation de Karim Tabbou a-t-elle donc une relation avec les prochaines législatives ? Pour plus d'un parmi les observateurs de la scène politique algérienne, cela semble relatif dans la mesure où les autorités algériennes font tout pour la réussite de ce rendez-vous électoral. Karim Tabbou s'est pourtant éclipsé de la scène politique algérienne depuis quelques semaines.

Il faudra attendre les toutes prochaines heures pour connaitre un peu plus sur cette arrestation, dont la nouvelle a vite fait le tour sur la toile. L'information a été en outre dénoncé par plus d'un. Les activistes politiques algériens et les militants des droits de l'homme, ainsi que des citoyens anonymes, n'ont pas tardé à réagir pour condamner cet acte et porter leur soutien à Karim Tabbou.

Pour rappel, ce dernier a été placé, ce jeudi 29 avril, sous contrôle judiciaire par le juge instructeur près le tribunal de Bir Mourad Raïs.

L’homme politique et figure du mouvement populaire algérien, communément appelé Hirak, est accusé d’« incitation à attroupement non armé »,  « attroupement non amé », « insultes », « outrage à corps  constitué durant l’exercice de ses fonctions », « atteinte au respect dû aux morts dans les cimetières » ,« prise et publication d’images sans autorisation » et « atteinte à l’unité nationale ».

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