50e vendredi du Hirak : La mobilisation ne faiblit pas

Manifestation à Alger

Ce vendredi 31 janvier 2020, ils étaient, encore une fois, des milliers de citoyennes et de citoyens à sortir dans les rues du pays pour demander l'instauration d'une nouvelle République et exiger la libérations des détenus d'opinions.

Plus d'un mois et demi après la présidentielle et l'arrivée au pouvoir d'Abdelmadjid Tebboune, les revendications restent les mêmes. À Alger, des milliers de manifestants ont battu le pavé pour participer à la cinquantième marche contre le système. La capitale comme chaque vendredi a vibré aux rythmes et slogans du 22 février, à savoir « Yetnahaw gue3 », « chaâb yourid el istiklal » (le peuple veut l’indépendance). Les manifestants n’ont pas manqué aussi de réitérer, une nouvelle fois, leurs revendications principales, comme « un état civil », « une justice indépendante », « la libération des champs médiatiques » et des « détenus d’opinion ».

En Kabylie, les citoyens n'ont pas raté ce 50e vendredi de contestation. À Tizi Ouzou. Une foule compacte a défilé dans le centre ville. Les manifestants ont exiger la libération des détenus du Hirak dont Karim Tabbou, figure du Hirak. Des portraits étaient d'ailleurs brandis dans les cortèges ce vendredi. Les marcheurs n'ont pas oublié le reste de leur revendications à savoir un État démocratique et un changement du système en place. Des manifestations pacifiques se sont déroulées également dans plusieurs villes du pays : Oran, Béjaia, Tlemcen, Sétif, Jijel, Mila, Médéa, Bouira, Chlef, Blida, Bordj Bou Arreridj, Mascara, Skikda, Mostaganem.

Ce 50e vendredi de contestation a été marqué également par un rassemblement de journalistes à Alger pour demander la libération de Sofiane Merrakchi et Belkacem Djir, journalistes incarcérés en grève de la faim.

De nombreux manifestants arrêtés à Alger

Selon le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD), la police a procédé à l’interpellation de plusieurs manifestants venus participer à la marche du 50e vendredi au niveau de la grande poste et aux alentours du commissariat de Cavaignac (Alger). En milieu d’après midi, des jeunes, portant des maillots de la JS Kabylie ont été arrêtés près de la place Audin.

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