Accusé d'agressions sexuelles, l’Algérien Saïd Chabane rompt le silence

Saïd Chabane

Le président du club d’Angers (Ligue 1 Française ), l'Algérien Saïd Chabane s'est exprimé, hier lundi, en conférence de presse. Il a notamment répondu aux accusations « d'agressions sexuelles aggravées » et « d'harcèlement sexuel ». Il a également profité de l'occasion pour annoncer la nomination d'un nouveau président délégué pour le club.

C'est sous un air ému que Saïd Chabane a évoqué l'affaire de son accusation. « Vous croyez que c'est facile ? Ce que j'ai vécu, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. ». Pour ce dirigeant algérien de 55 ans, « c'est toute une remise en cause de fonctionnement, de sa vie. Automatiquement, vous ne restez pas insensible à tout ce qui peut arriver. Il est urgent pour moi de prendre de la hauteur. ».

Saïd Chabane s'exprimait publiquement là pour la première fois depuis sa mise en examen depuis début février. Mis sous contrôle judiciaire, il est accusé d'agressions sexuelles aggravées. De ce fait, il est interdit d'entrer en contact avec les trois plaignantes âgées entre 25 et 30 ans ainsi que les témoins.

Saïd Chabane nomme un président délégué pour le SCO Angers

Par ailleurs, en marge de la même conférence de presse, Saïd Chabane a annoncé la nomination Fabrice Favetto-Bon en tant que président délégué du SCO Angers. « Cette décision va me permettre de prendre du recul, de la hauteur, dans un contexte que vous connaissez», a expliqué le dirigeant de 55 ans. Et de poursuivre : « il y a une enquête qui est en cours. Je vais pouvoir me concentrer sur ma défense.».

Toutefois,  le président assure que cette décision ne signifie aucunement son départ du club angevin . « Ça ne veut pas dire que je vais déserter les lieux, ça me laissera du temps pour m'organiser sur le reste. Il (Favetto-Bonn Ndlr) a un bateau à conduire, sous l'autorité de son président. Mais je ne suis pas prêt à quitter le club. On ne peut pas lâcher un bateau qui n'est pas arrivé à bon port », a assuré Saïd Chabane.

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