Accusée de racisme : Naima Salhi risque-t-elle la prison ?

Mourad Amiri et Naïma salhi avec un tribunal en arrière plan

Est ce la fin de l'impunité de Naima Salhi ?

La plainte déposée par l'activiste du Hirak Mourad Amiri contre Naïma Salhi et son Parti d'obédience islamiste « l’équité et de la proclamation (PEP) » a été instruite par le tribunal de Sidi M'hamed à Alger. En effet, l’activiste a affirmé dimanche, 9 février, sur sa page Facebook, qu’il a été interrogé par la brigade de recherche de la gendarmerie sur fond de la plainte.

Le militant révèle que suite à cette audition, la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) a définitivement fermé la page Facebook où elle s’est attaquée à lui. Mourad Amiri conclut que la victoire n’est pas encore définitive puisque ce n’est que la première étape d’un long processus judiciaire.

Il faut rappeler que le militant a déposé plainte contre la députée pour « diffamation, racisme et mise en danger de la vie d’autrui » suite à une publication sur sa page datant du 25 septembre dernier où elle qualifie Mourad Amiri de « dangereux zouave », placé au « ministère de l’Intérieur par Ahmed Ouyahia ». L’ancien cadre technicien principal des transmissions, à la direction générale des télécommunications au ministère de l’intérieur, a déclaré à l’époque des faits que Naïma Salhi « est un véritable danger pour l’unité nationale » et qu’elle « attaque à tort et à travers tout le monde, ce qui ouvre la porte de la dérive et du racisme ».

Plusieurs plaintes déposées contre Naima Salhi

Plusieurs plaintes ont été déposé contre Naïma Salhi suite à ses déclarations qualifiées de racistes et haineuses, ses appels au meurtre de certaines personnalités ou encore à l’extermination des kabyles. Nous pouvons citer à titre d’exemple celle déposée par la famille du moudjahid Lakhdar Bouregaa que la députée a accusé de « comploter avec des pays étrangers contre l’Etat algérien et  de ne pas avoir participé  à la Guerre de libération nationale ».

Une autre plainte a été déposé par les deux avocats Kader Houali et Soufiane Dekkal ainsi que le journaliste Salim Chait  en juin dernier devant le tribunal de Boumerdès. Ils accusent la député d'« incitation à la haine raciale et les appels au meurtre contre des citoyens kabyles» . Cette plainte n’a pas connue de suite puisque elle a été renvoyé de juridiction à une autre sans que les plaignants ne retrouvent le dossier.

Etant député, tout procès contre Naima Salhi doit d’abord passer par la procédure de la levée de de l'immunité parlementaire, ce qui n’est pas évident du moment que la majorité de ses collègues n’ont jamais condamné ses dérapages .

Lire aussi : Tebboune amnistie Naïma Salhi et tous les autres racistes en Algérie

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