Amnesty International Algérie a réagi à la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’accorder une grâce à 5 037 détenus pour prévenir le risque de propagation du coronavirus dans le milieu carcéral.
Dans un communiqué diffusé sur son site, Amnesty International Algérie, par le biais de sa directrice, Hassina Oussedik, fait part de sa crainte d’une éventuelle propagation du coronavirus dans les prisons algériennes. Pour se prémunir de ce risque, Hassina Oussedik appelle le président de la République à élargir sa grâce aux personnes qui sont en attente de leur jugement ainsi qu’aux détenus vulnérables face au coronavirus, à savoir les personnes âgées et celles qui présentent des maladies chroniques.
Pour la directrice de l’ONG, il est « scandaleux » que des détenus d’opinion ou politiques demeurent injustement emprisonnés, y compris les militants ayant pris part aux manifestations pacifiques ou des journalistes qui ont assuré une couverture médiatique de ces manifestations. « Nous appelons le président de la République à libérer immédiatement et sans conditions tous les prisonniers d’opinion en lien avec les manifestations du Hirak », a-t-elle insisté.
Rappelons que cette mesure adoptée par Tebboune intervient quelques jours après l’appel lancé par la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, à la libération des détenus pour éviter une catastrophe sanitaire. En fait, la Haut-Commissaire avait exhorté les gouvernements à travailler « rapidement pour réduire le nombre des personnes en détention », en libérant, par exemple, « les détenus les plus âgés et ceux malades, ainsi que les délinquants présentant un risque faible ».
Dans son communiqué, Amnesty International Algérie rappelle que la détention provisoire ne doit être utilisée qu’à titre « de mesure exceptionnelle et en dernier recours ». L’ONG souligne que les autorités algériennes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé de tous les détenus.
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Je ne vois pas trop le rapport avec Israel et le sionisme mais bon, quand on a aucune connaissance en géopolitique ni en diplomatie, apprenez d’ailleurs qu’un ambassadeur n’a aucun pouvoir de décision, il n’est que le porte voix de la France et une administration au service de ses ressortissants.
Les rumeurs comme les théories du complot produisent du sens dans un univers où les mécanismes de régulation sociale ont pratiquement disparu. Vu les guerres, les conflits, les situations socio-économiques et politiques difficiles dans lesquels une majorité de pays arabes se trouvent, l’individu se retrouve seul, isolé et angoissé. La théorie du complot vient donner du sens à cette réalité.