Le ministre algérien de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, s'est de nouveau exprimé, ce samedi 3 octobre, sur la réouverture des frontières et la reprise des vols internationaux en Algérie. Le responsable a réaffirmé qu'il s'agissait d'une « décision souveraine » liée au développement de l'épidémie de coronavirus à l'intérieur mais aussi à l'extérieur du pays.
Le flou reste donc total en Algérie au sujet de la réouverture des frontières et de la reprise des vols internationaux. Un sujet qu'a de nouveau abordé le ministre algérien de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, en marge de la Conférence nationale des startups, ouverte samedi à Alger.
Tout en reconnaissant la décrue de l'épidémie en Algérie, M. Benbouzid a indiqué que « la réouverture de l'espace aérien est une décision souveraine liée à la situation épidémiologique de notre pays ainsi qu'à la situation épidémiologique à l'étranger (autres pays) ».
Dans ce contexte, Abderrahmane Benbouzid a indiqué que les infections « sont encore élevées dans de nombreux pays, en particulier dans les pays européens voisins ». Le responsable a d'ailleurs insisté sur la nécessité pour les Algériens de « continuer à adhérer à toutes les mesures préventives » ainsi qu'aux « des campagnes de sensibilisation et de prévention », car, selon lui, « le coronavirus est toujours présent ».
L'Algérie a peur d'une deuxième vague du coronavirus
Le gouvernement algérien préfère ainsi tergiverser avant d'annoncer la date de la réouverture des frontières algériennes. A ce propos, le Pr Riyad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution du coronavirus, a indiqué que son comité « craint l’apparition d’une deuxième vague du virus en Algérie. Notamment avec ce qui se passe actuellement dans les pays voisins en Europe ». Raison pour laquelle la réouverture des aéroports et la levée des restrictions sur les voyages ne sont pas « encore envisagées ».
Il faut dire que les hautes autorités du pays et les membres du Comité scientifique sont unanimes à dire que le moment n’est pas encore venu pour la reprise des liaisons aériennes et maritimes avec les autres pays. Et ce malgré les appels incessants des ressortissants algériens encore bloqués à l’étranger.
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