Algérie : Échange musclé entre Saïd Sadi et Soufiane Djilali sur la libération de Tabbou

Algérie : Échange musclé entre Saïd Sadi et Soufiane Djilali sur la libération de Tabbou

Le président du parti politique Jil Jadid a réagi à la tribune de l'ex-président du RCD Saïd Sadi. Les deux hommes ont eu un vif échange après l'annonce de la libération prochaine de Karim Tabbou et Samir Benlarbi, faite par Soufiane Djilali. 

En effet, Soufiane Djilali a révélé, la semaine dernière, que les autorités allaient prochainement libérer les deux détenus politiques. Une information qui a fait réagir l'ancien patron du RCD. Dans une tribune publiée dimanche 7 juin sur sa page Facebook et intitulée « Les télégraphistes du prince », Saïd Sadi a violemment chargé Soufiane Djilali, qu'il a accusé d'être un « satellite du régime ».

Selon Saïd Sadi, la libération annoncée des détenus politiques est « présentée comme un signe d'apaisement, sinon un acte de générosité ». En d'autres termes, ces détenus « ont mérité leur emprisonnement », écrit-il. Pour l'ex-président du RCD, le patron de Jil Jadid n'est rien d'autre qu'un « télégraphiste des despotes » qui cultive « l'abus ».

Saïd Sadi dénonce une partie de l'opposition qui assure le service « après-vente d'archaïsmes politiques dignes du Moyen-Âge ». Pour cet ancien leader du RCD, la mentalité féodale prospère au-delà de la sphère du régime. Il estime que Soufiane Djilali relaye cet arbitraire, en cultivant et en perpétuant « la pratique de l'abus ».

Soufiane Djilali répond à Saïd Sadi

La tribune de Saïd Sadi n'a pas laissé indifférent Soufiane Djilali. Via son compte Twitter, il a, d'emblée, accusé l'ancien patron du RCD d'appartenir « à la meute ». Il ajoute : « Avec votre passé, vous devriez avoir un peu de pudeur ».

Dans un second tweet, le patron de Jil Jadid est revenu sur le terme "télégraphiste" employé par Saïd Sadi pour le désigner. « je vous rassure, je ne convoite pas votre spécialité, même si elle vous a permis une belle fortune! », a-t-il asséné. Selon Soufiane Djilali, Saïd Sadi cherche à attiser le feu, tandis que lui, il « essaye de l'éteindre ».

Lire aussi : « Libération de Karim Tabbou et Samir Benlarbi » : La Présidence réagit

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