Le coordinateur de l'Union démocratique et sociale (UDS non-agréée), Karim Tabbou, a été placé en garde à vue, alerte un de ses avocats. Selon Me Ali Fellah, l'homme politique est retenu au commissariat de Châteauneuf, « suite à des directives d'en-haut ».
Selon le récit de Me Fellah, les choses ont fonctionné normalement après la convocation par la police nationale de Karim Tabbou. « Aujourd'hui 28 avril 2021, à dix heures du matin, l'homme politique Karim Tabbou a été convoqué par les services de la police judiciaire de Châteauneuf (à l'ouest d'Alger), suite à la plainte déposée contre lui par Bouzid Lazhari », le président du Conseil national des droits de l'Homme, affirme l'avocat dans une publication Facebook postée vers 21 heures.
Trois avocats l'ont accompagné, en l'occurrence Mes Ali Fellah, Tewfik Bellali et Amine Oumehdi, vers 14 heures. Me Fellah poursuit son récit : « Il a été entendu sur procès-verbal officiel et une copie lui a été remise. Il ressort du commissariat à 19 h15 ».
« Retenu suite à des directives d'en-haut »
C'est à partir de là que les choses deviennent controversées. Karim Tabbou a oublié un document au commissariat. Il est donc reparti le récupérer. « Stupéfaction, il est "retenu" suite à des directives d'"en haut" », souligne Me Fellah qui a décidé, lui et ses confrères, de dénoncer une mesure qu'ils qualifient d'illégale.