Algérie : Khaled Drareni reste en prison après le rejet de sa demande de libération

Photo : Khaled Drareni, journaliste indépendant algérien

Le journaliste Khaled Drareni reste en prison. La chambre d'accusation près la Cour d'Alger (Ruisseau) a confirmé, ce mercredi 27 mai, le rejet de la demande de libération provisoire, décidé en première instance par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed. Le collectif des avocats du journaliste avait déposé la requête le 7 mai dernier.

Pour la défense, cela était prévisible. L'un des avocats, Abdelghani Badi s'attendait en effet à ce que les magistrats de la Cour d'Alger réservent ce sort à la demande formulée par le collectif, avec l'espoir d'obtenir la mise en liberté provisoire en faveur de Khaled Drareni.

Les craintes de cet avocat ont été confirmées peu avant 18 heures, ce mercredi 27 mai. La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté ainsi l’appel du collectif des avocats. Ainsi, le journaliste restera en prison au grand dam de sa famille, ses confrères ainsi que tous les militants du Hirak qui partagent son combat pour la liberté.

La chambre d'accusation confirme le "verdict" du juge d'instruction

Pour rappel, la défense du journaliste emprisonné Khaled Drareni a déposé jeudi 30 avril une demande de mise en liberté provisoire pour son client. Le collectif de défense assurait alors que son client offrait toutes les garanties pour se présenter devant le tribunal le jour du procès. Cela non sans rappeler que son interpellation et son emprisonnement était une “mesure arbitraire”, surtout qu’il a été arrêté à un moment où il exerçait son métier de journaliste.

La requête a été toutefois rejetée le 6 mai dernier par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed. Et comme il était attendu, les avocats seront déboutés dans leur appel à ce rejet par les magistrats de la chambre d'accusation de la Cour d'Alger.

Khaled Drareni a été arrêté le 7 mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation populaire à Alger. La chambre d'accusation a annulé, le 25 mars dernier, la liberté provisoire qui lui a été accordée, deux semaines auparavant, après son inculpation par le procureur de la République. Les services de sécurité l’interpelleront de nouveau fin mars pour le placer en détention provisoire à la prison de Koléa.

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