Le journaliste et correspondant de la chaîne de télévision France 24 en Algérie, Moncef Aït Kaci, ainsi que le réalisateur et technicien Ramdhan Rahmani ont été placés en détention provisoire, ce mardi 28 juillet. C'est l’avocat Abdelghani Badi qui en a fait l'annonce sur sa page Facebook. Ce dernier n'a pas communiqué les motifs de leur arrestation.
Le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, a décidé ce mardi de placer le journaliste correspondant de France 24, Moncef Aït Kaci, en détention provisoire. Le réalisateur et technicien Ramdhan Rahmani a connu le même sort, selon l'avocat Abdelghani Badi. Les raisons de leur incarcération restent toutefois inconnues.
Cela dit, une lettre prémonitoire du journaliste, publiée quelques heures après la nouvelle de son arrestation, peut expliquer la décision du tribunal. Il se trouve, en effet, selon cette missive, que le correspondant de France 24 était sur la ligne de mire de la justice algérienne. Le journaliste a fait savoir qu'il avait été convoqué à deux reprises par la Gendarmerie nationale.
Le message prémonitoire du journaliste
L’enquête a un lien avec son travail de correspondant
Ce dernier a souligné que ces poursuites avaient un lien avec son travail de journaliste correspondant de France 24. "J’écris ce message très rapidement, je l’ai rédigé quand j’ai appris ce samedi 18 juillet que je devais me présenter à la Gendarmerie pour récupérer ma convocation et passer chez le procureur dans le cadre de la clôture de l’enquête qui, je le rappelle, a un lien avec ma fonction de correspondant France 24 , et les prestataires techniques, mais pas avec mes écrits ni mes correspondances éditoriales", précise-t-il dans sa lettre.
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