Décidément, la question de la fermeture des frontières fait l’unanimité parmi les décideurs et leurs organes de consultation. Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, le Pr Kamel Sanhadji, a emboîté le pas à Abdelmadjid Tebboune. Il a affirmé, ce mardi 2 mars, sur les ondes de la radio Chaîne 3, que les frontières devaient rester fermées.
Le Pr Kamel Sanhadji, qui s'est exprimé sur la réouverture des frontières aériennes et maritimes, a salué la décision du chef de l'Etat. Il soutient ce dernier et considère que l’Algérie doit maintenir les frontières extérieures du pays fermées, en raison de l’apparition du variant britannique du Covid-19.
L'ouverture des frontières n'est pas pour demain
Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire a indiqué que « la préservation de la santé des citoyens est une priorité. Il est plus que jamais conseillé, sage, de pouvoir contrôler et arrêter la propagation du nouveau variant ». Il estime qu'en cette conjoncture, il est déconseillé d'ouvrir les frontières et de reprendre les vols internationaux. Cette décision reste encore précoce face au danger du nouveau variant, selon le professeur. Ce dernier précise que « cette possibilité de contrôler et fermer les frontières extérieures permet de maintenir un confinement de façon à ce que le variant soit arrêté ».
Le Pr Kamel Sanhadji rejoint ainsi Abdelmadjid Tebboune qui a ordonné de garder les frontières fermées lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidé le 1er mars. Ainsi, la date de la réouverture des frontières de l’Algérie est loin d’être arrêtée. Cette décision a été prise en dépit des voix qui continuent de s’élever pour demander la réouverture des frontières algériennes, afin de permettre aux ressortissants algériens d’entrer et de sortir librement de leur pays.
