Le procès de Karim Tabbou de nouveau reporté

Montage : Karim Tabbou - Juge avec un marteau

Le procès du coordinateur de l'Union démocratique et sociale (UDS, non-agréé), Karim Tabbou, a été reporté une seconde fois. Programmé pour ce lundi 27 avril au tribunal de Koléa, après un premier report décidé le 6 avril, le procès de Tabbou se tiendra le 1er juin prochain. Sauf nouvel ajournement.

C'est ce qu'a fait savoir son frère Djaffar Tabbou et le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) dans des communiqués distincts sur leurs comptes Facebook. Aucun des deux communiqués ne comporte des commentaires sur cette décision qui concerne l'un des deux procès du patron de l'UDS.

En effet, cette décision de report concerne le procès de Karim Tabbou pour lequel il a été arrêté la première fois, soit le 11 septembre 2019. Dans cette affaire, l'activiste du Hirak a bénéficié d'une libération provisoire le 25 septembre, avant qu'il ne soit interpellé le lendemain pour un autre dossier.

C'est le second report du procès de Karim Tabbou après celui du 6 avril

Aucune des deux sources n'a donné les raisons de ce report. Le CNLD précise, cependant, que ce n'est pas le même dossier que celui pour lequel Karim Tabbou a été condamné à un an de prison ferme le 24 mars dernier, alors qu'il était absent en raison d'un malaise.

D'aucuns ont dénoncé cette condamnation de la Cour d'Alger, qualifiant son procès de "procès de la honte". Dans ce dossier pour atteinte à l'unité nationale et au moral de l'armée, le premier procès a eu lieu le 4 mars dernier au tribunal de Sidi M'hamed et Karim Tabbou écopera d'une peine d'un an de prison, dont six mois avec sursis.

Il devait donc quitter la prison de Koléa jeudi 26 mars, mais deux jours auparavant, la Cour d'Alger programme son procès en appel, à la surprise générale et sans que ses avocats ne soient informés. Le détenu aura un malaise après une altercation avec le juge qui refusait d'ajourner le procès. Un procès qu'il maintiendra malgré l'absence de l'accusé, qu'il condamnera à une année de prison ferme, le privant ainsi de cette libération qui devait intervenir deux jours plus tard.

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