Algérie-Maroc : Abdelmadjid Tebboune adresse un message au roi Mohammed VI

Montage : Abdelmadjid Tebboune et Mohammed VI

Le président Abdelmadjid Tebboune a adressé, jeudi 18 juin, un message au roi du Maroc Mohammed VI, après l’intervention cardiaque qu’il a subie dimanche dernier. Le chef d’Etat algérien a souhaité un prompt rétablissement à son homologue marocain, indique un communiqué de la présidence de la République.

Abdelmadjid Tebboune indique avoir « appris avec un immense soulagement et assurance la nouvelle du déroulement avec succès de votre opération chirurgicale. Je ne puis, à cette occasion, que remercier Dieu, Tout-Puissant, de Sa grâce, le priant de vous accorder un prompt rétablissement et de vous préserver de tout mal ».

« Je vous prie, votre Majesté, d’agréer mes vœux sincères de santé et l’expression de mes sentiments de considération et d’estime », a écrit le Président algérien au roi Mohammed VI.

Pour rappel, le roi du Maroc Mohammed VI avait subi une intervention cardiaque, dimanche 14 juin, à la clinique du Palais de Rabat. L’opération chirurgicale s’est bien déroulée, d’après ce qu’a annoncé l’équipe médicale chargée de l’opération, dans un communiqué rendu public.

Le roi du Maroc, Mohammed VI, âgé de 56 ans, souffre d’une maladie cardiaque depuis de nombreuses années. Après une première intervention en 2018, il a été une nouvelle fois opéré, dimanche. Depuis quelques jours, le souverain marocain se faisait plus discret à cause de sa maladie. Il souffrait d’une récidive du trouble du rythme cardiaque type flutter auriculaire, un trouble du rythme supra-ventriculaire qui provoque de la tachycardie.

Un message de courtoisie au cœur d’une tension diplomatique entre les deux pays

Le message de courtoisie de Abdelmadjid Tebboune intervient dans un contexte de vive tension diplomatique entre les deux pays. La semaine dernière, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, avait décidé de convoquer l’ambassadeur d’Algérie au Maroc suite à la sortie médiatique du porte-parole de la présidence algérienne, qui avait accusé le consul du Maroc à Oran d’être « un officier des renseignements ».

Nasser Bourita avait notamment affirmé que le Maroc rejetait « ces assertions ridicules et sans fondement», précisant que « le consul général du royaume à Oran est un cadre du ministère, justifiant d’une carrière longue de 28 ans, aussi bien au service central que dans plusieurs postes à l’étranger ».

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