Algérie : Une femme égorgée découverte à son domicile

Scène de crime

L'Algérie enregistre une nouvelle découverte macabre, confirmant ainsi la recrudescence des actes violents et parfois sauvages commis contre les femmes. Cette fois, c'est à Bechar que l'innommable a eu lieu et où l'on a découvert le corps d'une femme décédée de façon violente.

En effet, selon des sources locales, une femme a été égorgée à son domicile, et ce, dans la nuit de lundi 1er à mardi 2 mars. Selon la protection civile, qui a rendu public un communiqué, ses éléments se sont rendus à la cité El Mangar, à Bechar, pour y constater la mort de la victime.

Aucun détail n'a été fourni concernant cette affaire. Y compris les informations habituellement communiquées dans ce genre d'événements dramatiques, à savoir l'âge de la victime. La Protection civile de Bechar s'est contentée de préciser que ses éléments avaient procédé au transfert de la dépouille de la victime vers la morgue de l'hôpital Boudjemâa Tourabi de la ville pour y subir une autopsie.

Des crimes conjugaux qui se ressemblent

Ce énième drame intervient à peine 48 heures après le crime commis à Annaba. Un homme a mis fin aux jours de sa femme à la rue Carthage, non loin de la place d'armes. Rien n'a filtré sur l'identité de l'auteur du crime, mais la victime était une femme de 38 ans qui vivait avec la peur depuis quelques années, selon les révélations de son père, évoquant la violence de son gendre.

En fait, les révélations du père de la victime rappellent la mort de la journaliste de TV4 Tamazight, Tin Hinan Laceb, qui a reçu plusieurs coups de couteau de la part de son époux. Selon les différents témoignages, le mari tueur a fait de la vie de Tin Hinan un enfer sur terre, exactement comme la victime de Annaba. Ce qui fait dire à beaucoup d'observateurs que les femmes devraient penser à se libérer du foyer conjugal quand elles constatent la violence de leurs conjoints.

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