Atteintes à la liberté de la presse en Algérie : Le RCD et le FFS dénoncent

Montage : Logo RCD - FFS - Journaux

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialiste (FFS) sont montés au créneau pour dénoncer les atteintes à la liberté de la presse, en Algérie, à travers la censure de journaux en ligne. Les deux partis politiques ont réagi via deux communiqués diffusés samedi 25 avril. Ils ont tenu à témoigner leur solidarité avec les sites suspendus.

"Des sites d’information continuent à être censurés en Algérie en violation totale de la liberté d’expression et d’information garantie par la loi. Après Maghreb Emergent et Radiom.info, c'est le tour des sites Interlignes et DZvid d’être bloqués par les autorités", fait rappeler le RCD.
Et de poursuivre : "Cette nouvelle cabale contre la presse, qui coïncide avec les nouvelles lois liberticides promulguées par un pouvoir de façade et dictées par les forces de l’ombre, renforcent encore l’arsenal répressif élaboré et mis en œuvre depuis vingt ans par l’ancien chef d’Etat déchu.
Elles visent à restaurer un ordre politique condamné par l'histoire et à contrer la volonté d’un peuple décidé à recouvrer sa liberté. Ces tentatives ne peuvent de ce fait n'être que vaines".
Le RCD "dénonce cette escalade scandaleuse dans la censure qui frappe les médias et exprime son total soutien et sa solidarité à ces derniers et aux journalistes", lit-on dans le même communiqué.

"Non au musellement de la presse "

De son côté, le FFS fait remarquer qu'"au moment où les gouvernements du monde entier se prononcent et font face à la crise sanitaire qui emporte des milliers de gens quotidiennement, le régime algérien, au comportement stalinien, plonge dans la censure des médias et dans les
agissements liberticides".
Le parti rappelle que "face à ces blocages injustes et injustifiés, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement n'a rien trouvé d'autre que d'accuser des journalistes d'"attaque acharnée contre les symboles de l'État" et d'être "sous protection permanente de puissances étrangères", et d'autres accusations mesquines. Un discours traditionnel, et propre au régime, qui ne relève en réalité que du sous-développement politique".
Et d'ajouter : "Le front des Forces Socialistes dénonce énergiquement les graves atteintes à la liberté de la presse en Algérie et affiche son entière solidarité avec les journaux censurés, ainsi que leurs journalistes. Des journaux qui présentent une lueur d’espoir, car ils jouissent d’une certaine autonomie, comparativement à certains journaux traditionnels".
Aussi, le FFS "considère que l'ouverture du champ politique et médiatique est incontestablement un préalable pour tout processus démocratique ou de changement. Ce préalable ne doit pas être un vain mot, mais synonyme de liberté politique et d'opinion, de la presse et d'expression".

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