L'avocat mis en prison à Blida a bénéficié, ce mercredi 24 février, de la liberté provisoire, décidée par la chambre d'accusation de la Cour de Blida. Dans cette affaire qui a défrayé la chronique ces derniers jours, les avocats qui se sont lancés dans un bras de fer avec les magistrats, ont finalement gagné la bataille déclenchée juste après l'emprisonnement de leur collègue.
En effet, la chambre d'accusation a prononcé la libération provisoire au profit de l'avocat de Blida impliqué dans une affaire personnelle. La même institution judiciaire a décidé de le mettre sous contrôle judiciaire, en attendant la programmation du procès. Les dizaines d'avocats présents à la Cour de Blida ont exprimé leur satisfaction à l'issue de cette décision.
En fait, c'est une affaire issue d'un contentieux personnel entre un avocat et une magistrate. Le juge d'instruction de la localité de Larbâa a eu le malheur de prononcer, mercredi 17 février, la mise sous mandat de dépôt à l'encontre de l'avocat. Une décision vite dénoncée par la corporation des robes noires, comme arbitraire, exigeant sa libération.
Suite à cette décision de mise sous mandat de dépôt, la corporation des avocats est montée au créneau, notamment en organisant des actions de protestation, dans toute l'Algérie. Boycottant les audiences pendant trois jours, les avocats ont également tenu des rassemblements à l'intérieur des palais de justice.
Il faut dire que les différentes déclarations virulentes des structures de la corporation des robes noires n'ont pas manqué d'envenimer leur relation avec les magistrats. Au point où le Syndicat national des magistrats est sorti de son silence pour dénoncer "procédés illégaux afin d’influer sur des décisions de justice et imposer le fait accompli".
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