Des militants de la diaspora algérienne rejoignent Genève après huit jours de marche

Les militants de la diaspora algérienne arrivés à Genève

Des dizaines d’Algériens de différentes villes européennes sont arrivés ce dimanche 23 août à Genève, en Suisse, pour participer à un rassemblement devant le siège de l'ONU. Ces Algériens avaient entamé, il y a une semaine, leur marche jusqu'à Genève afin de dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme en Algérie et demander la libération des détenus d'opinion.

Ainsi, les militants de la diaspora algérienne en France notamment, qui ont annoncé une grande marche de huit jours à partir de différentes villes de l’Hexagone et d'autres pays européens vers le siège l’ONU, à Genève, sont arrivés ce dimanche à leur point de regroupement. Ils ont commencé leur rassemblement, prévu de 13 heures à 18 heures, devant le siège de l'ONU afin de dénoncer les arrestations arbitraires en Algérie et les atteintes aux droits de l'Homme ainsi que pour demander la libération des détenus d'opinion.

Ces activistes du Hirak prévoient aussi de remettre une lettre de dénonciation des violations des droits de l’Homme, lundi 24 août, au Haut-commissariat des droits de l’Homme.

Rassemblement du Hirak à Genève

Ces Algériens ont entamé leur rassemblement par une prise de parole lors de laquelle ils ont dénoncé les atteintes aux droits de l'Homme en Algérie. Les militants ont repris les slogans du Hirak : "libérez les détenus" ,"nous sommes les enfants de Amirouche, on ne revient jamais en arrière, on va se libérer...", ont-ils notamment scandé. Les manifestants ont aussi insisté sur l’instauration d'un Etat civil : "on va aller pacifiquement, on va virer l'armée d'El Mouradia", a-t-on répété.

Les activistes de la diaspora espèrent qu’une délégation des manifestants sera reçue par Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme. Ils envisagent de lui remettre une lettre écrite durant les marches. Dans cette correspondance, les activistes ont énuméré les articles de la Convention des droits de l’Homme “violés” jusqu’alors par les autorités algériennes.

 

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