Les prix du pétrole poursuivent leur hausse, amorcée depuis plusieurs jours. Ce mercredi 25 novembre, le cours du Brent (référence pour le pétrole algérien) s'approche des 50 dollars. Tandis que la référence américaine WTI a passé la barre des 46 dollars. Des niveaux que l’or noir n’a plus atteint depuis presque neuf mois, c'est-à-dire depuis que la pandémie de Covid-19 a bloqué l'économie mondiale suite, notamment, à l'arrêt des liaisons aériennes.
Les prix du pétrole ont amorcé une forte hausse depuis quelques jours. Ce mercredi encore, le baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a de nouveau gagné 2,16 % par rapport à la clôture de mardi pour atteindre 48,81 dollars. Enregistrant ainsi une hausse de plus de 5 dollars en l'espace de 10 jours.
Quant à la référence américaine le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier également, elle a gagné 2,76 %, passant à 46,15 dollars, enregistrant ainsi une hausse de plus d'un dollar par rapport à la clôture de mardi.
Il faut remonter au 6 mars 2020 pour retrouver des prix équivalents. Notons que les raisons principales de cette hausse des prix est l'avancée des vaccins anti-covid ainsi que l'annonce de la baisse des stocks commerciaux de pétrole brut aux Etats-Unis.
« Deux facteurs principaux sont à l'origine de la flambée des prix du pétrole de ces dernières semaines : d'abord l'évolution positive des vaccins, ensuite la perspective d'une prolongation des coupes actuelles de la part de l'OPEP+, qui semblent déjà prises en compte par les marchés », a expliqué Carlo Alberto de Casa, analyste d'Activtrades.
L’Algérie a besoin d’un baril à plus de 150 dollars
Même si elle fait du bien à l’économie algérienne, cette hausse des prix du baril reste toujours insuffisante pour le pays. En septembre dernier, le site spécialisé Oil Price, citant les projections du Fonds monétaire international (FMI) avait indiqué qu’afin d’équilibrer son budget pour l’année 2020, l’Algérie a besoin que le prix du baril de pétrole remonte à 157,2 dollars.
Des taux qui restent très loin de ce que prévoit la banque d’investissement américaine Goldman Sachs. Cette dernière a annoncé que le coût du baril devrait grimper à 65 dollars au troisième trimestre de l’année 2021. La prévision de l’institution financière se base sur la disponibilité, à partir du printemps prochain, d’un vaccin contre la pandémie du coronavirus, qui a affecté la demande et, par conséquent, les prix de l’or noir.
