Espionnage : L'homme ayant infiltré la campagne électorale de Ali Benflis sera rejugé

Ali Benflis

La Cour d'appel d’Alger a programmé pour le 9 mars le procès d’un membre proche du staff de la campagne électorale du candidat à la présidentielle annulée de 2019, Ali Benflis. Le prévenu est poursuivi pour « espionnage au profit d’une entité étrangère » et « atteinte au statut diplomatique de l'Algérie ».

Selon le quotidien arabophone Ennahar, qui a rapporté l’information, l’accusé était membre proche de l’équipe de direction de la campagne électorale de Ali Benflis, l’un des candidats à la présidentielle avortée de 2019.

Le prévenu a été condamné en première instance à 3 ans de prison ferme. Il a fait appel de cette décision. Lors de sa comparution devant la justice, l’accusé a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Il a seulement reconnu avoir échangé avec un diplomate français sans « mauvaise foi ».

Pour rappel, l’ancien président du parti Talaï El Hourriyet, Ali Benflis, via sa direction de campagne, avait réagi à cette affaire qui a fait grand bruit à quelques jours du scrutin de décembre 2019. Selon le parti, l’accusé avait été « recruté pour une mission technique et ne comptait aucunement parmi les membres de l’équipe de campagne ».

Dans son texte, la direction de campagne de Benflis avait affirmé que l’individu en question n’occupait aucune fonction en son sein : « La direction de campagne de M. Ali Benflis tient à préciser que Mr B. S. n’occupe aucune fonction au sein de sa direction de campagne, et que sa présence dans les meetings du candidat Ali Benflis, est en relation exclusive avec son activité professionnelle au sein de l’équipe technique chargée du son », avait-elle précisé.

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