Fin de la procédure dans l’affaire de l’élue française séquestrée pour un mariage forcé en Algérie

Mounia Haddad

C’est la fin de la procédure judiciaire dans l’affaire de l’élue française d’origine algérienne Mounia Haddad. La politicienne franco-algérienne a été enlevée et séquestrée, en juillet 2018, par sa famille, qui voulait la marier de force en Algérie. Les accusés, qui sont le père, deux de ses oncles, Omar et Mohammed, et son frère, sont condamnés à de la prison ferme. Les inculpés ont renoncé à un pourvoi en cassation, indique, ce vendredi 14 août, le journal français La Nouvelle République.

Selon la même source, les quatre inculpés renoncent à faire appel de leurs condamnations prononcées par la cour d’appel, le 12 novembre 2019. C’est la fin d’une procédure judiciaire qui a duré longtemps.

Le père a été condamné à quatre ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis mise à l’épreuve pendant trois ans. Les deux oncles ont été condamnés à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis mise à l’épreuve, pour l'un et trois ans de prison, dont douze mois avec sursis et mise à l’épreuve, pour l'autre. Le frère, lui, écopait, d’une peine de dix mois avec sursis mise à l’épreuve.

L’histoire, qui a soulevé une large vague d’indignation en France, remonte à l’été 2018. Mounia Haddad, conseillère municipale de Saint-Pierre-des-Corps et conseillère départementale d’Indre-et-Loire, subissait des pressions de sa famille depuis la demande en mariage de son compagnon, faite quelques mois auparavant.

Cette relation n’était pas du goût des hommes de la famille. Ils insistent pour qu’elle parte en Algérie afin d'y épouser un cousin. Face à son refus, ils décident de l’enlever et de la séquestrer dans la maison familiale pour lui faire changer d’avis.

Lire aussi : France : Un étudiant algérien séquestré et menacé de mort par ses compatriotes

Laisser un commentaire

Retour en haut
Share via
Copy link