Des propos de l’attaquant français Karim Benzema ont « bouleversé » le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps. C’est ce qu’a affirmé Philippe Tournon, ancien chef de presse de l’équipe de France. Selon lui, Deschamps a été très touché par les mots de Benzema qui l’avait traité de « raciste ».
Evoquant sa mise à l’écart de l’équipe de France, à cause de l’affaire de la sextape contre Mathieu Valbuena, l’attaquant du Real Madrid aux origines algériennes, Karim Benzema, avait déclaré, en 2016, au média espagnol Marca, que « Deschamps a cédé sous la pression d’une partie raciste de la France ».
Des propos qui auraient profondément touché Didier Deschamps, et qui seraient même à l’origine de la mise à l’écart de Karim Benzema des champions du monde en titre. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Philippe Tournon, ancien chef de presse de l’équipe de France. Ce dernier a révélé au média RTL que Deschamps « était vraiment bouleversé par ce qu’il s’était passé. Et on peut penser, même s’il ne l’a jamais dit clairement, que la ligne rouge avait été franchie ce jour-là. Et que Benzema, bien que n’étant pas à l’origine directement des tags racistes sur la maison (le mot “raciste” avait été tagué sur le mur de la maison du sélectionneur des Bleus à Concarneau, en Bretagne, NDLR)… C’était un enchaînement ».
Un fait qui aurait donc coûté à Karim Benzema sa place en équipe de France. Certes, Didier Deschamps, toujours en poste en tant que sélectionneur des Bleus, n’a plus rappelé Karim Benzema depuis cet incident-là. Mais il n’a jamais révélé les vraies raisons de sa décision, préférant à chaque fois éviter le sujet, ou faire porter le chapeau à la Fédération française de football (FFF).
🗣 “Didier Deschamps était vraiment bouleversé (…) c’était trop.”
Philippe Tournon était l’invité de ‘𝙊𝙣 𝙧𝙚𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙩𝙘𝙝’. L’historique chef de presse des bleus est revenu sur l’affaire Benzema. pic.twitter.com/2hiB440Evn
— RTLFoot (@RTLFoot) January 9, 2021
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Monsieur Benzima à bien raison,si deschamps n’est pas raciste, alors monsieur le Pen non plus