France : Le rapatriement des Algériens morts du coronavirus serait possible

Photo montage : Rapatriement de dépouilles

Le rapatriement des dépouilles des Algériens morts du coronavirus en France serait possible. C'est ce qu'a assuré ce lundi 13 avril, le député de la communauté Algérienne de l’étranger Samir Chaâbna, dans une déclaration accordée à la chaîne arabophone El Bilad TV. Selon lui, il serait possible de rapatrier la dépouille du défunt en Algérie après une période de six à douze mois de son enterrement en France.

Le représentant de la communauté algérienne de l’étranger a assuré que les ressortissants algériens souhaitant être enterrés en Algérie peuvent être rapatriés dans un délai de six à douze mois de leurs enterrements en France. « Il est possible de rapatrier la dépouille du défunt en Algérie après une période de six à douze mois de son enterrement, comme autorisé par la législation française », indique t-il.

Néanmoins, le député de la diaspora n'a pas fourni plus de détails sur les procédures à suivre par les familles et les proches des défunts. En Algérie, les familles des décédés expriment leur crainte que leurs proches soient incinérés, à cause du retard pris pour leur rapatriement en raison de la suspension des vols entre les deux pays pour parer à la propagation du Coronavirus.

Par ailleurs, Samir Chaâbna avait informé la semaine dernière, que les autorités algériennes n’ont accordé pour le moment, aucune autorisation pour le rapatriement des algériens morts en France suite à une contamination par le COVID-19. Des propositions auraient été évoquées pour rendre possible l’opération de rapatriement dans le cadre d'un protocole d’hygiène très stricte.

Pour rappel, l’association le Grand Maghreb (ALGM), en partenariat avec le Croissant rouge algérien (CRA), ont mis en place un dispositif adéquat afin de procéder à l’enterrement des dépouilles en France. L’association envisage d’accorder une sépulture répondant aux préceptes de l’islam pour faire face à la crise sanitaire du Coronavirus. Cependant, certaines dispositions rituelles telles que la toilette mortuaire, la mise du corps du défunt dans un linceul et la prière mortuaire peuvent être aménagées, compte tenu du principe de la préservation de la vie de celui qui procède au rituel funéraire.

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