France : Un autre Algérien condamné pour apologie du terrorisme

photo : Algérien condamné pour apologie du terrorisme

Un autre Algérien a été condamné à la prison pour apologie du terrorisme en France. Il s'agit cette fois d'un jeune homme de 31 ans qui a tenu, lors de son arrestation il y a quelques jours, des propos jugés provocateurs.

« J'espère que d'autres attentats vont vous tomber sur la gueule », et « Vous n'avez pas assez d'attentats en France. Moi, je ne suis pas un bouffeur de porc ». C'est pour ces deux phrases notamment que le jeune Algérien a été en effet condamné.

Il a écopé de 18 mois de prison ferme. Le verdict a été prononcé lundi 2 novembre 2020 par le tribunal correctionnel de Versailles. Le jeune homme, père de famille qui vivait clandestinement en France, a été arrêté dans la nuit de vendredi 30 à samedi 31 octobre, indique le journal La parisien qui a rapporté l'information ce lundi.

18 mois de prison et interdiction du territoire français

Le sans-papier algérien a été pris en flagrant délit de tentative de vol de voiture en stationnement. C'est lors de son arrestation et son transport vers le commissariat qu'il a prononcé ces propos qui seront ainsi retenus contre lui.

Au tribunal, l'Algérien a reconnu les faits. Il a d'ailleurs demandé des excuses. « Je demande pardon à tout le monde pour les termes que j'ai employés. Ma femme n'a que 19 ans et elle est incapable d'élever seule notre bébé de 5 mois », a-t-il en effet déclaré, selon le même organe de presse. Sa demande de pardon a été cependant vaine. En plus de la prison, il est interdit définitivement du territoire français. Il est donc appelé à rentrer en Algérie, après avoir purgé sa peine.

Il s'agit du deuxième ressortissant algérien à être condamné à la prison pour apologie du terrorisme en France, en l'espace de quelques jours seulement. Vendredi 24 octobre dernier, une étudiante d'origine algérienne a écopé en effet de quatre mois de prison avec sursis pour avoir écrit sur Facebook que Samuel Paty, le professeur décapité quelques jours auparavant, “méritait de mourir”.

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