France : Une étudiante algérienne sans-abri raconte son calvaire

Une étudiante et sans-abri algérienne raconte son calvaire

Une étudiante algérienne sans-abri raconte le calvaire auquel elle fait face pour poursuivre ses études à Toulouse, en France. Cette étudiante jongle entre sa scolarité et la précarité. Dénommée Manel, elle est arrivée d’Algérie il y a une année. Depuis, elle est dans l’attente d'un logement décent où vivre, indique, ce samedi 19 septembre, le média français La Dépêche.

Selon la même source, la jeune étudiante algérienne fait face à moult difficultés pour mener à bien son projet d’études. Elle est dans l’obligation de vivre dans une chambre d’hôtel dans laquelle elle ne peut que dormir. Sa chambre ne possède pas d’espace pour cuisiner, ni même pour réviser.

Malgré ces embûches, la jeune femme dit s’adapter du mieux qu’elle peut à la situation : « Je pars à la bibliothèque et je mange des sandwichs. C’est quotidien, mais bon », relativise-t-elle.  Sourire aux lèvres, elle dit se consoler avec ses très bons résultats. Elle a d'ailleurs validé son année de mathématiques informatiques appliquées aux sciences humaines et sociales avec « 15 de moyenne ».

Manifestation devant la basilique Saint-Sernin

Jeudi dans la soirée, l'association du droit au logement le DAL31 a planté des tentes devant la basilique Saint-Sernin, à Toulouse, pour tirer la sonnette d'alarme sur la détresse des SDF. A l'occasion, le DAL31 a dévoilé au grand jour la situation de 11 étudiants sans-abri, parmi lesquels l’Algérienne. Pour le DAL31, « il (pourtant) existe des solutions. Des logements sont vacants à Toulouse. Il faut juste une volonté politique ».

Face à la mobilisation de 50 personnes qui se sont joints aux 11 étudiants, dont fait partie l’étudiante algérienne, la préfecture a accepté de recevoir l’association ainsi qu’une partie des étudiants. Nina Condeço, porte-parole du DAL31, raconte, l’air déçue, que « sans un adjoint au maire, nous n’aurions jamais eu ce rendez-vous. Cela fait des mois qu’on attendait. Il y avait des représentants du Crous, de la préfecture et de la mairie. Chacune des parties va réfléchir aux éventuelles possibilités. En attendant, le problème est toujours là ».

Lire aussi : Une étudiante algérienne sommée de quitter le territoire français

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