Les Algériens ont manifesté à l’occasion du 56ème vendredi du mouvement populaire, malgré le coronavirus. Ils ont été moins nombreux certes, mais ils étaient présents dans plusieurs wilayas des quatre régions de l’Algérie. Les mots d’ordre de cet acte 56 du Hirak n’ont pas beaucoup changé, à l’exception de l’introduction de certains nouveaux slogans liés à la pandémie du Covid-19.
En effet, les Algériennes et les Algériens ont battu encore une fois le pavé dans différentes villes d’Algérie. A commencer par la capitale, Alger qui a vu une participation importante vu l’évolution de l’épidémie en Algérie. Il faut dire que l’augmentation du nombre de malades et le décès de deux patients n’ont pas dissuadé les Algériens à poursuivre leur mouvement. Beaucoup ont trouvé la parade en portant des masques sanitaires.
Ils sont sortis nombreux dans trois wilayas de Kabylie, en l’occurrence Tizi Ouzou, Bouira et Bejaïa. Le coronavirus était très présents dans les slogans des manifestants qui tenaient à rappeler aux tenants du pouvoir qu’ils allaient poursuivre le combat malgré le coronavirus. Qu’ils n’en avaient pas peur. Certains slogans affirment même que le coronavirus est moins nocif que le système.
Des manifestations dans plusieurs wilayas d’Algérie
Il faut dire que le Hirak a marché, mais pas uniquement à Alger et en Kabylie. Ils étaient présents aussi dans différentes wilayas de l’ouest, de l’est et même du sud. Partout, ils ont crié leur soif de démocratie, de justice et de liberté. A Oran, Tiaret, Tlemcen et Sidi Bel Abbes, les manifestants ont investi les rues pour réclamer un Etat de droit, un Etat civil et une République démocratique.
C’est pratiquement le même topo à l’est de l’Algérie comme à Annaba, Constantine, et Batna. Même si leur nombre a diminué en raison du coronavirus, les plus téméraires n’ont pas hésité à braver le danger de la contamination pour réclamer le départ du système. C’est le cas d’ailleurs à Mila, Guelma et Jijel où les manifestants ont notamment revendiqué la libération des détenus.
La libération des détenus a également figuré parmi les slogans scandés et arborés sur des pancartes et autres banderoles dans les wilayas du centre. Comme à Blida, considérée comme l’épicentre du coronavirus en Algérie. Les citoyens n’ont pas manqué de sortir malgré tout exprimer leur quête de liberté, de démocratie et d’un Etat de droit.
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Content de constater que des voix du hirak se font entendre pour arrêter maintenant les marches maintenant
Les algériens toujours en déphasage avec la réalité…….il n’est plus temps de manifester maintenant mais de se protéger et protéger la communauté de la pandémie, continuer à manifester devient dans ces conditions un non-sens et il serait utile que les porte-paroles du mouvement le disent et envisagent d’autres actions