Importation de véhicules neufs en Algérie : Le ministre de l'Industrie s'exprime de nouveau

Montage : Ferhat Ait Ali sur fond des voitures neuves

Le dossier du retour à l'importation des véhicules neufs en Algérie avance. Ferhat Aït Ali Braham, ministre algérien de l’Industrie et des Mines, indique, ce lundi 6 juillet, que le nouveau cahier des charges relatif à l’activité de production de véhicules en Algérie serait promulgué au cours ce mois de juillet.

Ainsi, le ministre de l'Industrie Ferhat Aït Ali Braham a révélé que les deux cahiers des charges liés au montage automobile et au retour à l'importation des voitures neuves en Algérie seraient publiés au cours de ce mois.

Intervenant en conférence de presse, en marge de sa visite effectuée au complexe d’El Hadjar, le responsable a souligné que les nouveaux textes permettraient de prévenir les pratiques qu’avaient connues ces deux activités par le passé.

L’Algérie sera exigeante avec les concessionnaires

Il faut dire que les autorités algériennes accordent la plus grande importance au dossier de la reprise de l'importation des véhicules neufs en Algérie. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lui-même insisté sur une bonne organisation de cette opération, en imposant de nouvelles conditions aux concessionnaires.

Parmi ces conditions, le chef de l’Etat algérien a donné l’ordre d’imposer l’importation de voitures du pays d’origine de leur fabrication. Abdelmadjid Tebboune a également souligné que les pays exportateurs devaient partager des intérêts communs avec l’Algérie. Il exige, en outre, que l’importateur soit un spécialiste dans le domaine et fournisse des garanties pour protéger l’économie nationale, pour ne pas revivre les scénarios du passé.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie a affirmé, en juin dernier, que le cahier des charges allait exiger des concessionnaires « la possession des capacités nécessaires pour exercer cette activité, notamment en matière de showrooms, d’ateliers de services après-vente et de personnel qualifié ». En outre, le responsable a laissé entendre que le concessionnaire ne pourrait pas importer un véhicule sans avoir, au préalable, la commande d’un client. Sur ce point, M. Aït Ali Braham dira que « c’est fini les gigantesques stocks qu’on écoulait au gré de la conjoncture ». En définitive, le ministre de l’Industrie et des Mines a estimé que « le nouveau cahier des charges est une remise des pendules à l’heure, une remise à zéro des agréments ».

Notons, enfin, que la reprise de l’importation des véhicules neufs en Algérie devrait intervenir officiellement vers la fin de l’année 2020.

Laisser un commentaire

Retour en haut
Share via
Copy link