Kabylie : Des étudiants affiliés au MAK empêchés de brandir leur drapeau

Université Tizi Ouzou

Des étudiants affiliés au Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK - non reconnu) ont été empêchés dans la soirée de mercredi 8 janvier de brandir le drapeau de leur mouvement dans l'enceinte de l'université de Tizi Ouzou. Ils accusent des agents de sécurité de les avoir agressés.

En effet, des étudiants de l'université de Tizi Ouzou affiliés au mouvement séparatiste entendaient entamer la célébration des fêtes du Nouvel An amazigh, Yennayer 2970. Et le groupe qui s'activait au campus Hasnaoua a fait quelque chose qui n'avait pas plu aux agents de sécurité de l'institution.

Les étudiants brandissaient l'emblème de leur mouvement et cela n'a pas été du goût des agents de sécurité. Selon les étudiants concernés, les agents de l'université de Tizi Ouzou les ont agressés en tentant de leur arracher leurs emblèmes. En tentant de les empêcher de les brandir, sous prétexte que leur mouvement était illégal.

Le MAK voulait fêter Yennayer à l'université

Un étudiant qui s'est confié à Observ'Algérie a même parlé de blessés parmi les étudiants du MAK « tellement l'agression était sauvage ». « Nous sommes des militants pacifiques et nous ne faisons qu'exprimer des positions politiques. Aujourd'hui, nous voulons fêter Yennayer mais ils veulent tout gâcher. De quel droit, des agents de sécurité se permettent d'empêcher des étudiants d'organiser des activités politiques ? », martèle notre interlocuteur.

Mais un agent de sécurité joint par téléphone reconnait que ses collègues ont empêché des militants du MAK d'accrocher leur drapeau à un poteau. Il dément cependant toute agression contre ce groupe d'étudiants de l'université de Tizi Ouzou. Il précise que les agents de sécurité « n'ont fait que leur travail. Ils ont empêché que le drapeau de ce mouvement séparatiste remplace l'emblème national dans une institution publique ». Toutefois, notre vis-à-vis refusera de dire si c'est le recteur qui leur a donné l'ordre d'agir, malgré notre insistance.

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