Le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) Kaddour Chouicha a été libéré provisoirement par le tribunal d’Oran ce mardi 7 janvier. L’information a été rapportée par Me Aïssa Rahmoune, l’un de ses avocats.
Ainsi, le militant des droits de l’Homme est libre jusqu’à son procès en appel qui aura lieu le 28 janvier prochain, toujours selon son avocat. Kaddour Chouicha a été condamné à un an de prison ferme lors d’un procès qui s’est déroulé le 10 décembre 2019, à Oran. Il a été accusé d’ « outrage et violence sur fonctionnaires et institutions de l’État, offense au président de la République et exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l’intérêt national ».
Cette condamnation a soulevé l’indignation au sein de la société civile surtout que le militant est sous traitement et que son état de santé s’est dégradé. Cette situation a poussé sa femme à lancer un cri d’alarme à la direction de l’opinion nationale et internationale. Cette dernière a affirmé que l’état de santé de son mari « est fragilisé par les conditions d’incarcération et affaibli par une grippe et une bronchite dont il ne s’est pas encore remis totalement ».
Exprimant son inquiétude, l'épouse du détenu a également révélé que son mari était « soumis aussi à un stress, sa tension artérielle a augmenté et elle est bien trop élevée dans son cas. Cette situation nous inquiète, nous sa famille, au plus haut point car pouvant provoquer des complications cardiaques et rénales ».
Cette lettre a fait réagir les organisations des droits de l’Homme. Ces dernières ont initié un large mouvement de soutien au militant. Plusieurs organisations internationales ont dénoncé son incarcération jugée « injuste ».
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