Le vaccin anti-Covid a-t-il un impact sur le jeûne du Ramadan ?

Ramadan-Vaccin Anti-covid

Alors qu'il ne reste que quelques jours avant le début du mois de Ramadhan en Algérie et chez les musulmans du monde entier, et à l'heure où plusieurs pays ont entamé la campagne de vaccination contre le Covid-19, de nombreux musulmans se demandent si le vaccin contre le coronavirus aura de l’impact sur le jeûne. Une question à laquelle ont déjà répondu des spécialistes de l'Islam.

Pour la deuxième année consécutive, les musulmans du monde entier s'apprêtent à vivre un Ramadhan spécial caractérisé par la crise sanitaire du coronavirus. Au moment où de nombreux pays, dont l'Algérie, ont déjà entamé la campagne de vaccination, la question de l'impact du vaccin sur le mois de jeûne a été évoquée par plusieurs musulmans.

Alors que la Commission ministérielle de la fatwa en Algérie n'a toujours pas communiqué à ce propos, le mufti saoudien, Abdelaziz ben Abdallah Al Cheikh a, de son côté, affirmé la semaine dernière que le vaccin contre le Covid-19 ne rompt pas le jeûne. « Le vaccin anti-covid ne rompt pas le jeûne car il ne s'agit pas d'une nourriture ou d'une boisson. C'est un vaccin qui est administré par voie intramusculaire, donc il n'invalide pas le jeûne », a indiqué l'homme religieux, dans des propos rapportés par la presse saoudienne.

En attendant une fatwa en Algérie ...

Il est à souligner qu'en Algérie, la Commission ministérielle de la fatwa relevant du ministère des Affaires religieuses n'a toujours pas communiqué à ce sujet. Les Algériens s’attendent donc à une fatwa nationale de cette commission pour être mieux éclairés sur le sujet.

En janvier dernier, la même autorité islamique avait déclaré « halal et sûr » le vaccin anti-Covid. Dans son communiqué, la commission des fatwas a indiqué que les vaccins commandés par l’Algérie étaient halal. « Les vaccins disponibles ne contiennent pas de composants interdits par les lois islamiques », avait précisé le communiqué du ministère des affaires religieuses. Une fatwa qui n’a pas été du goût du président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet qui a dénoncé ce qu’il appellait « un mélange des genres ».

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