L'Organisation des Moudjahidine dit regretter la "décadence du FLN"

Montage : Baadji - Mohand Ouamar Benelhadj

Le secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), Mohand Ouamar Benelhadj, est furieux contre les responsables du FLN, et particulièrement son patron Abou El Fadl Baadji. Dans une intervention sur Youtube, il a dit regretter la décadence du FLN, notamment après le rejet par l'ANIE du dossier de candidature de Baadji aux élections législatives du 12 juin.

Dans une déclaration à la chaîne Youtube de l'ONM, Mohand Ouamar Benelhadj considère comme une "honte" le rejet de la candidature du secrétaire général du FLN. "Nous sommes arrivés au point où un responsable du FLN se présente aux élections et voit son dossier rejeté. C’est une honte", estime le patron de l'ONM qui dit réitérer la demande que le FLN soit rangé pour l'histoire.

Mohand Ouamar Benelhadj a sévèrement critiqué la situation au sein de l'ex-parti unique. Il a, dans ce sens, regretté la décadence du parti qui a libéré l'Algérie du joug colonial. "Nous regrettons l’évolution du FLN depuis 1962. Cela dépasse le stade de la décadence, pour ne pas dire plus", a-t-il asséné, avec une certaine colère et amertume.

Le  FLN appartient au peuple

Pour le secrétaire général de l'ONM, le parti dirigé par Abou El Fadl Baadji appartient au peuple algérien et doit être mis à l'abri des affairistes et des trabendistes. Il précise, dans la même vidéo, que le sigle FLN "doit être rangé pour l’histoire parce qu’il fait partie de l’histoire et de la mémoire. Avec le multipartisme, c’est terminé, le FLN appartient au peuple. Il faut mettre dans un panthéon où il sera à l’abri des affairistes, des milliardaires et des trabendistes".

Il faut dire que le rejet par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de la candidature d'Abou El Fadl Baadji a défrayé la chronique. L'Instance présidée par Mohamed Charfi a, en effet, rejeté la candidature du chef du FLN pour avoir "omis" de mettre dans son dossier le document justifiant sa position vis-à-vis du service national.

 

"C’est ce qui nous a poussés, il y a une année, à demander le retrait du sigle de ce parti parce que nous avons constaté que ceux qui sont dans les sièges du parti sont des indus occupants. Nous réitérons notre demande, le sigle doit rester propre", a, en fait, martelé Mohand Ouamar Benelhadj.

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