Sept personnes suspectées d’appartenir à la mouvance de l’ultra-droite ont été inculpées en France dans le cadre de l’enquête sur des violences racistes commises à Lyon en marge de la finale de la Coupe d’Afrique, remportée par l’Algérie contre le Sénégal en juillet dernier, rapporte ce dimanche la radio Europe 1.
Âgées de 20 à 30 ans, elles ont été placées sous contrôle judiciaire vendredi soir, selon la même source. Elles sont poursuivies pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations », « injures publiques à caractère racial et violences » et « dégradations commises à raison d’une nation, d’une ethnie ou d’une race ». Les arrestations ont eu lieu mercredi dans la région de Lyon.
Les faits se sont déroulés le 19 juillet dernier vers 23 h 30. Le couple et son enfant en bas âge, venus en voiture participer à la liesse dans les rues de Lyon, comme cela était le cas dans plusieurs villes de France après la victoire de l’Algérie, ont été agressés par un groupe d'individus cagoulés, vêtus de noir et armés de battes de base-ball, tandis qu'ils étaient arrêtés à un feu rouge.
Le couple franco-algérien avait décidé aussitôt de porter plainte. A ce titre, les victimes avaient indiqué aux enquêteurs au moment des faits que le groupe d'assaillants avait frappé le véhicule et brisé une vitre, occasionnant de légères blessures au père de famille. Le médecin avait prescrit un arrêt de travail de six jours à ce père de famille. Quant à la femme, elle a subi un choc, surtout que leur enfant en bas âge était dans la voiture. Ils ont aussi affirmé que les agresseurs ont proféré des menaces et des insultes racistes, lançant notamment "sales bougnoules"à leur encontre.
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