Manifestation en Kabylie en soutien au journaliste Rabah Kareche

Photo : Rabah Karèche

Le chef-lieu de la commune de Yakouren, en Kabylie, a vibré mardi 27 avril 2021 au rythme d'une manifestation pacifique, en soutien au journaliste du quotidien Liberté Rabah Kareche, exerçant comme correspondant à Tamanrasset. Un rassemblement et une marche ont animé cette journée de protestation. 

Des dizaines de personnes ont répondu à l'appel et ont été au rendez-vous de la manifestation de soutien au Journaliste Rabah Kareche organisée, mardi 27 avril 2021, dans la localité de Yakouren, à l'est de la wilaya de Tizi-Ouzou, en Kabylie.

Les manifestants venus des quatre coins de la région se sont rassemblés au niveau de la placette de la ville. Pancartes à la main, ces jeunes et moins jeunes ont ensuite battu le pavé en sillonnant les différentes ruelles et artères de la ville de Yakouren, dont est originaire le journaliste incarcéré.

" Libérez Rabah Kareche", "Le journalisme n'est pas un crime", sont, entre autres, les slogans qu'on pouvait lire sur les pancartes brandies par les manifestants. Ces derniers ont, en outre, scandé à tue-tête le long de l'itinéraire de la marche, des mots d'ordre chers au Hirak et hostiles au pouvoir.

"Libérez Rabah Kareche"

La manifestation qui s'est poursuivie pendant quelques heures, s'est déroulée dans un calme exemplaire. Les protestataires espèrent que leur voix soient entendues et que le journaliste Rabah Kareche retrouve sa liberté, dans les plus brefs délais.

Il est à noter que la chambre d’accusation près le tribunal de Tamanrasset a rejeté, mardi 27 avril, la demande de liberté provisoire du journaliste. Rabah Kareche restera donc en prison jusqu’à sa comparution devant un tribunal.

La chambre d’accusation a ainsi confirmé le mandat de dépôt décidé à son encontre lundi 19 avril, et ce, 24 heures après sa garde à vue. Le journaliste est poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation dont "atteinte à l’intégrité du territoire national". Il est accusé également de "propagation d’informations susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale et à l’ordre public et publication sur Internet d’informations susceptibles de provoquer la discrimination et la haine dans la société."

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