Le marché pétrolier a renoué, ce jeudi 3 septembre, avec sa tendance baissière. En effet, les prix du pétrole ont encore chuté face aux craintes sur la demande, à cause de la recrudescence des contaminations au coronavirus et de la chute de la consommation aux Etats-Unis. Ainsi, les cours du Brent ont chuté pour atteindre 44,42 $ le baril, tandis que le brut américain est passé à 41,55 $ le baril,
Les prix du pétrole amorcent une nouvelle tendance baissière. Le baril du Brent se replie de 0.1% et celui de WTI de 0.2%. Une chute due à plusieurs facteurs essentiels. Il s’agit notamment du recul de l'activité économique aux États-Unis. Les patrons américains ont, pour le deuxième mois consécutif, embauché moins de main-d'oeuvre. Cette situation a également touché d'autres pays, qui ont perdu confiance en la reprise de la demande mondiale.
Le deuxième facteur est la recrudescence de la propagation de la pandémie de coronavirus. En effet, l'augmentation du nombre de cas dans certains pays, notamment européens, a poussé ces derniers à revenir à certaines mesures, telles que la fermeture des frontières. Ces mesures ont eu un effet négatif sur la confiance en la reprise des activités économiques. Elles ont ainsi impacté les prix du pétrole.
Il faut ajouter aux deux premiers facteurs, l’appréciation du dollar, mercredi 2 septembre, qui a pesé sur les cours du pétrole. Le pétrole étant libellé en dollar, une hausse de celui-ci rend l’or noir plus cher pour les acheteurs utilisant d’autres devises, ce qui cause la chute des prix.
Cette chute relative des prix du pétrole a été freinée par la politique de l'OPEP qui continue à appliquer la baisse de sa production. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole contrôle toujours le niveau de l'offre, afin d’empêcher l'effondrement du marché.
Lire aussi: L’Algérie lourdement impactée par l’effondrement des prix du pétrole
