« Nuit d’émeute à Annaba » : Le ministère de l’intérieur apporte des précisions

« Nuit d’émeute à Annaba » : Le ministère de l’intérieur apporte des précisions

Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est exprimé, dans un communiqué rendu public ce samedi 23 mai, au sujet des événements qui ont émaillé, mercredi, la cité Sidi Amar, dans la wilaya de Annaba. Le ministère affirme que la sécurité et le calme sont rétablis dans la ville alors que les événements font l’objet d’une enquête judiciaire.

Le communiqué indique que les informations ayant été publiées par un quotidien national dans un article intitulé « Nuit d’émeute à Annaba » sont erronées et infondées. « La wilaya a connu un retour au clame total », précise le communiqué.

Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales informe que « l’incident qui a eu lieu mercredi 20 mai 2020 fait l’objet d’une poursuite judiciaire de la part des services juridiques compétents ». Cette mise au point survient après les échauffourées qui ont opposé, mercredi, les habitants du quartier Sidi Amar, venus en renfort, aux éléments de la police. Ces derniers ont tiré des balles en caoutchouc en riposte aux jets de pierres et autres projectiles.

L'homme mort est le père du prévenu

Le violent affrontement a fait un mort parmi les émeutiers. Il s’agit du père d’un trafiquant de drogue présumé. La DGSN a indiqué que les éléments de la Sûreté de wilaya se sont présentés devant le domicile d’une personne soupçonnée de trafic de drogue. Il s’agit d'un repris de justice âgé de 28 ans qui a été appréhendé dans sa voiture devant son domicile.

Pendant l’interpellation, les policiers ont été surpris par cinquante à soixante membres de la famille du suspect et de ses voisins qui « les ont attaqués avec des pierres et des armes blanches ainsi qu’un fusil harpon. »

Le communiqué de la DGSN explique que « vu l’ampleur de la violence utilisée contre les policiers, ces derniers ont été obligés d’utiliser des balles en caoutchouc pour se défendre, ce qui a provoqué des blessures à l’un des assaillants, qui a été transporté au CHU Ibn Rochd où il a rendu l’âme ».

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