Ouverture du ciel algérien à la concurrence privée : Où en est-on ?

L’ouverture du ciel algérien à la concurrence privée n’est pas pour bientôt. C’est ce que révèle le quotidien national El Watan, citant des sources à la Direction de l’aviation civile et de la météorologie (DACM). Cette dernière n’a pas été saisie sur ce projet, annoncé en grande pompe il y a des mois par le président Abdelmadjid Tebboune.  

C’est la grande déception pour les opérateurs privés qui, depuis longtemps, espéraient l’ouverture du ciel algérien à la concurrence privée : la création de compagnies privées de transport aérien devrait tarder à voir le jour.

Pourtant, cette décision signifie que l'industrie du transport aérien sera ouverte en permanence à la concurrence, ce qui aura un impact encore plus significatif sur les prix des billets. Le but de cette mesure est de permettre aux compagnies aériennes privées d'exploiter des vols internes. Tandis que la compagnie nationale Air Algérie se consacrera aux vols internationaux.

Pas de réouverture immédiate des aéroports

Néanmoins, selon la même source, il n’y aura pas de réouverture immédiate des aéroports intérieurs fermés et la création de compagnies spéciales en vue d’assurer le service du transport aérien interne devra attendre.

Les investisseurs et les opérateurs économiques avaient reçu avec beaucoup d’enthousiasme l’annonce, faite par le président Abdelmadjid Tebboune, en août dernier, de l’ouverture de l'industrie du transport aérien à l’investissement privé. Cependant, les spécialistes restent prudents et préfèrent attendre de connaître les modalités et le cahier des charges qui devront régir l’investissement de ce créneau stratégique, avant de se prononcer.

« Jusqu’à hier (mercredi, ndlr), aucune instruction n’a été donnée à la Direction de l’aviation civile et de la météorologie (DACM), à l’effet de préparer un dossier dans ce sens dont le cahier des charges ayant trait aux décisions prises par le président de la République, actuellement hospitalisé en Allemagne », affirment des sources proches du ministère des Transports.

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