Espionnage : L’homme ayant infiltré la campagne électorale de Ali Benflis sera rejugé
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Ali Benflis est un homme politique algérien. Il a occupé le poste de secrétaire général du FLN, parti du pouvoir majoritaire en Algérie, avant de quitter le parti et de créer son propre parti, Talaie El Hourriyet, ou l’Avant-garde des libertés. Il a été ministre de la justice et chef du gouvernement. il s’est retiré de la vie politique en décembre 2019.
Ali Benflis est né en septembre 1944 à Batna, en Algérie. Il a suivi des études dans un lycée de Constantine avant de rejoindre l’université d’Alger pour une licence en droit. Il entame sa carrière politique en participant en 1987 à la création avec des avocats proches du pouvoir de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH) pour contrer la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), créée deux années auparavant.
Au lendemain des événements sanglants d’octobre 1988, il est nommé ministre de la justice, et ce, jusqu’en juillet 1991. En tant que cadre du FLN, il sera élu député de son parti en 1997 avant de diriger, deux ans plus tard, la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika. Une campagne qui le mènera à trois postes différents, à savoir secrétaire général de la présidence, directeur de cabinet de la présidence, ensuite chef du gouvernement (2000-2003).
A partir de cette dernière année, les déboires de Ali Benflis commenceront. Ayant choisi d’affronter Abdelaziz Bouteflika, il participe à la présidentielle de 2004 et s’en sort avec 6% des suffrages, loin derrière son ex-mentor. Il restera silencieux jusqu’en 2014 quand il décide de se lancer toujours contre Bouteflika, dans la présidentielle. Ce sera encore un échec pour Ali Benflis qui dénonce des fraudes électorales, comme en 2004.
Ali Benflis finira par créer son propre parti, Talaie El Hourriyet (Avant-garde des libertés), agréé en septembre 2015. En 2019, il décidera de participer à la présidentielle annulée d’avril 2019 avant de renoncer. Il participera ensuite à celle de décembre 2019 malgré son rejet par le peuple algérien et arrivera troisième derrière Abdelmadjid Tebboune et Abdelkader Bengrina et devant Azzedine Mihoubi et Abdelaziz Belaïd. Il prendra acte de son échec et se retirera définitivement de la vie politique.
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