Suite aux révélations de son frère, Abdelaziz Bouteflika va-t-il enfin être jugé ?
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Saïd Bouteflika est un enseignant universitaire algérien qui s’est fait connaître quand il a été nommé conseiller spécial, par son frère aîné, le président Abdelaziz Bouteflika. On lui attribue plusieurs décisions cruciales, particulièrement depuis 2013, l’année qui a vu un AVC frapper violemment son frère président.
Saïd Bouteflika est né en janvier 1958 à Oujda, mais sa famille est originaire de Tlemcen, en Algérie. Installé à El Biar, Alger, après l’indépendance, il fréquentera l’Ecole polytechnique. Il préparera un doctorat en informatique à Paris, en France, avant de rentrer en Algérie en 1987, après que son frère Abdelaziz, ex-ministre déchu pour une affaire de détournement de fonds.
En 1999, après l’élection controversée Abdelaziz Bouteflika à la présidence, il sera nommé conseiller spécial à El Mouradia, après plusieurs années passées en tant qu’enseignant à l’université. On lui attribuera ensuite de nombreuses interventions, comme dans la nomination de hauts fonctionnaires (ministres, walis, directeurs d’organismes publics…), et ce, depuis que son frère de président a eu le premier souci de santé en 2005.
Mais selon les informations qui circulaient, son influence s’est décuplée en 2013 depuis que le président a été considérablement affaibli par un AVC. Il était même soupçonné de vouloir lui succéder à la tête de l’Etat algérien. Abdelaziz Bouteflika était devenu inaccessible, y compris pour le Premier ministre de l’époque Abdelmalek Sellal. On disait que Saïd Boutelika lui-même qui donnait des instructions à la place de son frère. Il sera accusé d’avoir encouragé la corruption à grande échelle, notamment avec des hommes d’affaires comme Ali Haddad, Ahmed Mazouz et Mahieddine Tahkout. Et en impliquant des hauts responsables de l’Etat à l’image de Ahmed Ouyahia et divers ministres.
A la faveur du mouvement populaire Hirak de février 2019, Saïd Bouteflika connaîtra une chute brutale, surtout après avoir tenté de limoger l’ex-chef de l’Armée algérienne feu Ahmed Gaïd Salah, avec le Général Toufik, le Général Tartag, et en présence de Louisa Hanoune. Le 4 mai 2019, soit un mois après la démission-destitution de son frère-président, il sera arrêté pour atteinte à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat. Il sera condamné en septembre à 15 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Blida, en compagnie de ses présumés complices.
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