Un ensemble de collectifs citoyens organiseront une rencontre nationale qui regroupera les activistes du Hirak issus des 48 wilayas mais aussi de la diaspora. L'événement aura lieu le 20 février à la salle Harcha, à Alger, indiquent les organisateurs dans la lettre d’invitation à une conférence de presse qu’ils animeront aujourd'hui dimanche, à Alger.
Cette réunion intervient à l’occasion du premier anniversaire du Hirak, qui va donc réunir des collectifs d’acteurs citoyens indépendants, dont la Coordination des collectifs d'étudiants, la Coordination des activistes du Hirak, le Collectif des journalistes unis, la Coordination des collectifs de la diaspora et le Collectif pour la transition démocratique. Cette initiative ouverte aux citoyens vise, selon ses initiateurs, à contribuer à la concrétisation des exigences du mouvement populaire et à organiser une rencontre nationale unitaire.
« Cette initiative ne vise d’aucune manière à représenter le Hirak, ni à le structurer ou à le transformer en acteur politique dans la scène politique nationale », précisent les organisateurs dans la lettre d'invitation.
Cette rencontre nationale programmée pour le 20 du mois courant, qui réunira des représentants du mouvement populaire de toutes les wilayas du pays, permettra de mettre noir sur blanc les principales doléances du Hirak pour la concrétisation d'un Etat démocratique, de droit et de justice sociale.
À signaler qu'une deuxième rencontre ouverte aux partis et personnalités politiques, dont la date est à définir, est projetée en vue d’élaborer des propositions politiques à même de prendre en charge les exigences des citoyens exprimées par le Hirak, ajoute-t-on. Les objectifs et le programme de l’initiative seront explicités aujourd’hui lors de la conférence de presse prévue à l’hôtel d’El Biar, à partir de 11 heures.
La conférence interdite (Mise à jour)
La conférence de presse prévue, aujourd'hui à l'hôtel d'El Biar, par les collectifs et coordinations de la société civile pour présenter le forum national du Hirak programmé le 20 février prochain, a été interdite par les autorités. « Malheureusement nous avons été interdits de tenir notre conférence de presse ici à l’hôtel », a déploré le vice-président de la LADDH, précisant que : « nous avons décidé de reporter cette conférence au niveau du siège de l’association SOS Disparus à partir de 13h30 ».
