Le président-directeur général de la compagnie aérienne Air Algérie, Bakhouche Alleche, s’est exprimé, samedi 15 août, sur les problèmes financiers qu'a connus la société à cause de coronavirus. La premier responsable du transporteur aérien a dressé un tableau très sombre de la situation d’Air Algérie.
En marge de la signature d’un accord entre Air Algérie et d’autres partenaires nationaux du secteur du tourisme, Bakhouche Alleche a affirmé que la compagnie nationale traversait une passe difficile à cause de l’arrêt du trafic aérien depuis plus de 5 mois. « Nous traversons actuellement une crise sans précédent; l’ensemble de la chaîne du voyage a été sévèrement impactée par la Covid-19; et ne génère plus pratiquement aucun chiffre d’affaires », a-t-il déclaré.
Interrogé au sujet de la cherté des billets d’Air Algérie, Bakhouche Alleche s’est défendu contre les critiques sur les prix pratiqués par la compagnie. « Les billets d’Air Algérie ne sont pas chers. N’en déplaise à beaucoup. Les professionnels du tourisme et du voyage savent faire la part des choses », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Je m’inscris en faux contre cette idée, que vous répétez à satiété. Il va falloir s’en débarrasser ».
Concernant la réouverture des frontières, le responsable d’Air Algérie dit comprendre la décision des pouvoirs publics.« Tout dépend de la décision des pouvoirs publics. Nous, on aimerait bien (reprendre les vols, NDLR) mais il y a des impératifs de santé publique. Une fois que les pouvoirs publics décideront du déconfinement, on mettra en pratique ce qu’ils auront décidé inch'Allah », a-t-il indiqué.
En mars dernier, l'Algérie avait décidé de fermer ses frontières comme mesure préventive pour endiguer la propagation de la Covid-19. Depuis quelques jours, le déconfinement progressif est enclenché par les pouvoirs publics. Plusieurs mesures de restriction ont été levées, en attendant d’autres.
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