Racisme anti-kabyle : Soufiane Djilali condamne et appelle la justice à sévir

Montage : Sofiane Djilali sur fond d'une marche avec des drapeaux amazighs

Soufiane Djilali, président du parti politique Jil Jadid, a dénoncé avec force certaines formes de racisme qui sévissent contre les citoyens de Kabylie. L'homme politique a condamné ces atteintes, qu’il juge totalement impardonnables, et manifeste son soutien entier et indéfectible aux Kabyles.

Soufiance Djilali a appelé, dans un message posté mercredi 6 mai sur sa page Facebook, à « sévir contre ceux qui s’attaquent par racisme contre nos concitoyens de Kabylie ». Il condamne ces actes qu'il qualifie de crimes impardonnables. « Une hérésie injustifiable qui doit être punie par les forces de l’ordre », estime-t-il.

L’homme politique rappelle les dispositions de la loi contre le racisme et appelle la justice algérienne à intervenir. « Cela est inadmissible et la justice devrait réagir. C’est pour ce genre de dépassement que la loi contre le racisme et la haine a été adoptée », rappelle-t-il.

Le président de Jil Jadid a passé un appel aux citoyens algériens afin de combattre toute forme de racisme qui vise à diviser le peuple algérien. A la fin, il réitère son soutien aux concitoyens de Kabylie : « Tout mon soutien à mes frères kabyles », écrit-il.

Ce message de Soufiane Djilali intervient quelques jours seulement après les gravissimes propos tenus par Kamel Bensalem, président du Parti du renouveau algérien (PRA). Lors de son passage sur le plateau de la chaîne Beur TV, Kamel Bensalem a accusé publiquement les étudiants de deux universités de Kabylie d’« intelligence avec l’étranger ».

En effet, le président du PRA s’en est pris violemment aux étudiants de Kabylie, les accusant d’œuvrer pour la « déstabilisation » de l’Algérie. Ces accusations graves et gratuites ont soulevé une vague d’indignation en Algérie. Des collectifs estudiantins et des universitaires ont appelé à lancer des poursuites judiciaires contre cet individu. Les étudiants de Tizi Ouzou et de Bejaïa se sont élevés pour dénoncer des « propos calomnieux et haineux » de la part d’un « soi-disant responsable politique ».

 

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