Face à la crise sans précédent que traverse le secteur aérien, le directeur général de l'Association du transport aérien international (IATA) appelle désormais les gouvernements à subventionner les billets d'avion et à stimuler les voyages. De cette manière, les gouvernements pourraient aider durablement leurs compagnies aériennes à sortir de la crise.
L’Association internationale des compagnies aériennes (IATA) a demandé une aide gouvernementale supplémentaire pour les compagnies aériennes qui continuent de souffrir de la crise du coronavirus. « Je demande instamment aux gouvernements de prendre des mesures encore plus stimulantes », a exhorté Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA.
La fermeture des frontières et la suspension des vols internationaux causent des pertes immenses aux compagnies aériennes. Malgré des perspectives optimistes pour le secteur aérien, les compagnies qui cumulent les dettes ne pourront jamais gérer les grosses pertes financières enregistrées.
Outre les déficits de l'année de crise écoulée, les compagnies aériennes sont confrontées à des difficultés de planification et à des risques d'étranglement financier. Selon le chef économiste de l’Association internationale du transport aérien (IATA), Brian Pearce, la pandémie de coronavirus représente le « plus gros choc que le secteur aérien ait jamais vécu », avec une chute de 66% de la fréquentation en 2020.
225 milliards de dollars d'aide financière directe
Dans ce contexte, le directeur général de l'Association du transport aérien international (IATA) appelle les gouvernements à subventionner les billets d'avion et à stimuler les voyages. Alexandre de Juniac indique que les gouvernements ont déjà fourni 225 milliards de dollars en aide financière directe, en subventions salariales, en allégements fiscaux et en prêts. Mais cela ne sera pas suffisant, selon lui.
En effet, en raison de la pandémie, aucune ouverture des frontières n’est envisageable avant octobre. Puisque les compagnies aériennes ne peuvent pas s’endetter davantage, les gouvernements devraient les aider en subventionnant directement les billets d’avion, estime de Juniac.
A souligner que l’Association internationale du transport aérien regroupe 290 compagnies aériennes agréées qui assurent 82 % du trafic aérien mondial.
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