Soutien à Khaled Drareni : Amnesty International Canada lance une campagne d'écriture

Photo : Khaled Drareni, journaliste indépendant algérien

La section canadienne de l’ONG Amnesty International a lancé, lundi 16 novembre, une campagne d’écriture pour exprimer sa solidarité avec le journaliste Khaled Drareni. La Cour d’Alger a condamné en appel, le 15 septembre dernier, le correspondant de TV5 Monde, à deux années de prison ferme pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».

Le journaliste détenu Khaled Drareni continue à recevoir le soutien de nombreuses personnalités et plusieurs organisations et associations de par le monde. Cette fois, c’est au tour de la section canadienne de l’ONG Amnesty International d’exprimer son soutien au journaliste en lançant une campagne d’écriture qui consiste à écrire un petit mot et l’envoyer par courriel ou par courrier à la prison de Koléa (Tipaza), où est incarcéré Khaled Drareni.

Dans un communiqué publié lundi, Amnesty International Canada estime que comme beaucoup de jeunes Algériens, Khaled Drareni « considère le Hirak comme une chance de construire une Algérie meilleure et plus juste ». L’ONG a choisi « Écrire, ça libère Khaled Drareni » comme slogan de sa campagne.

La diaspora algérienne réaffirme son soutien au mouvement populaire, le Hirak

De nombreux universitaires et professeurs, établis au Canada, aux Etats-Unis et en Europe réaffirment une nouvelle fois leur soutien au mouvement populaire, le Hirak algérien. En effet, d’éminents universitaires de la diaspora algérienne, ont signé, conjointement, avec plusieurs autres intellectuels, journalistes et militants, une pétition pour réclamer la libération immédiate de tous les détenus d’opinion incarcérés pour leur engagement au sein du Hirak.

Les signataires de la pétition déplorent les arrestations « arbitraires » et estiment que la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus du Hirak reste le seul et unique moyen pour ouvrir « ce nouveau cycle politique ». Ils rappellent que le seul tort de ces détenus est « d’avoir réclamé pacifiquement un Etat de droit devant garantir les libertés individuelles et collectives ». Réaffirmant ainsi leur soutien au soulèvement populaire qui a pour objectif de « donner une assise véritable à la notion de transition démocratique ».

Lire aussi : Dossier de Khaled Drareni : L’ONU publie la lettre envoyée à l’Etat algérien

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