La chaîne française M6 diffusera dimanche 20 septembre un documentaire intitulé "L'Algérie, le pays de toutes les révoltes". Le Hirak est au cœur de ce nouveau numéro de l’émission « Enquête Exclusive ». Le rédacteur en chef, Patrick Spica, et le présentateur, Bernard de la Villardière, ont donné un avant-goût de ce long métrage. Ils ont raconté comment leurs équipes ont réussi, malgré les contraintes politiques, à réaliser ce reportage.
Comme dans le documentaire « Algérie mon amour », diffusé en mai dernier sur France 5, qui a suscité une énorme polémique provoquant une crise diplomatique entre l’Algérie et la France, dans le film "L'Algérie, le pays de toutes les révoltes", le réalisateur part également à la rencontre de la jeunesse algérienne.
Les deux responsables de la chaîne française expliquent comment ils ont réussi à faire ce reportage, malgré la censure du régime. Ils révèlent que de nombreux journalistes ayant travaillé pour cette enquête en Algérie ont choisi de rester anonymes, afin de pouvoir continuer à se rendre en Algérie pour certains, et continuer d'y vivre pour d'autres. « C'est notamment le cas de celui qui a chapeauté l'enquête et les différentes équipes mobilisées », a-t-on confié.
Un documentaire qui donne la voix à la jeunesse algérienne
Pour comprendre le Hirak algérien, le réalisateur est parti à la rencontre des jeunes aux quatre coins du pays. Noor est une youtubeuse célèbre en Algérie qui rêve de plus de liberté pour les femmes. Nardjes rêve d’un Etat de droit et a fait le choix de vivre comme une "Occidentale", sans se soucier du regard des autres. Le documentaire donne aussi la parole à des jeunes comme Ayoub, qui veut que l’Algérie devienne un Etat islamique.
Ce nouveau documentaire présenté par M6 comme « une enquête coup de poing et inédite sur l'Algérie, le pays de toutes les révoltes », annonce déjà nouvelle polémique.
