150 ingénieurs algériens ont été exclus de la liste des personnes rapatriées à partir de l'Arabie saoudite. Les personnes concernées ont été surprises par cette exclusion alors qu'elles s'étaient inscrites dans les listes ouvertes, à cette effet, par l'ambassade d’Algérie à Riyad.
Ainsi, ces personnes qui se retrouvent dans des conditions précaires ne savent plus à quel saint se vouer. Elles ont accompli les démarches nécessaires pour rentrer en Algérie après le dépôt de permis de sortie suite à l’achèvement de leurs missions en Arabie saoudite. Ces ressortissants algériens se retrouvent dans la rue pour un bon nombre d'entre eux dans des conditions très difficiles sous des températures qui atteignent 50 degrés et la menace de contagion par le coronavirus, rapporte le quotidien arabophone Echorouk.
Plusieurs personnes se sont déplacées vers le siège de l'ambassade d'Algérie à Riyad pour protester contre cette exclusion et demander l'organisation d'un troisième voyage de rapatriement . Elles ont aussi protesté contre la cherté du billet d'Air Algérie fixé à 2064 riyals. Une somme faramineuse pour certains d'entre eux.
Contactée par les personnes bloquées en Arabie saoudite, la députée de la troisième région de l’étranger, Amira Salem a fait appel au premier ministre Abdelaziz Djerrad afin d'intervenir et trouver une solution à cette situation. Elle rappelle que ces personnes ont été exclus du rapatriement sans aucune raison et que cela représente une grande injustice.
La député s'interroge aussi sur certaines pratiques de l'ambassade algérienne en Arabie saoudite, telle que l'exclusion de certaines personnes sous prétexte que leurs passeports n'ont pas été délivrés en Algérie. Elle rappelle que ces ingénieurs qui ont quitté les bases pétrolières où ils travaillaient se retrouvent livrés à eux même dans des conditions précaires.
