Algérie : Le paludisme menace les régions du sud

Centre Hospitalier Ibn Sina à Adrar

La wilaya d’Adrar, située à 1 400 km au sud-ouest de la capitale Alger, fait de nouveau face au paludisme. Le parasite a déjà fait deux victimes ainsi que quatre-vingt-deux  contaminations. Le corps médical se dit inquiet face à la recrudescence des cas, indique, dimanche 27 septembre, le média arabophone Echorouk.

Face au manque criant de lits et autres moyens d'hospitalisation, le personnel soignant de cette région du sud fait face à une véritable confusion. Selon la même source, les cas recensés sont issus de tribus nomades établies à Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine, deux communes de la wilaya d’Adrar situées à la frontière du Mali.

Les tribus nomades à l’origine de la propagation du paludisme

Les nomades établis à la frontière du Mali pénètrent souvent sur le territoire malien sans prendre les précautions nécessaires pour se préserver d’une éventuelle contamination au paludisme. D'ailleurs, les cas à l’origine de la propagation de la malaria sur le sol de la wilaya d'Adrar sont entrés au Mali à la recherche de pâturages pour leurs animaux d'élevage, sans prendre des mesures préventives. Le corps médical local indique que la région de Bordj Badji Mokhtar fait actuellement face à de grandes difficultés pour contenir la propagation de cette maladie.

A noter que ce n’est pas la première fois que l’Algérie fait face au paludisme. Le pays enregistre souvent des cas sporadiques. La plupart du temps, les sujets atteints sont recensés parmi les personnes qui voyagent en Afrique subsaharienne sans moyens de protection, ni prise de médicament à titre préventif.

Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium. Elle se propage par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles.

Lire aussi : Vaccin anti-Covid-19 : Qui bénéficiera des premières doses ? 

Laisser un commentaire

Retour en haut
Share via
Copy link