Algérie : Quel est le programme de Charaf Eddine Amara, le nouveau président de la FAF

Charaf Eddine Amara

Candidat unique, le boss du CR Belouizdad, Charaf Eddine Amara, a été élu sans surprise président de la Fédération algérienne de football (FAF). Il succède ainsi à Kheïreddine Zetchi suite à une élection sous forme de « désignation » à l’issue de l’AG élective qui s’est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’hôtel Sheraton d’Alger.

Le président du CR Belouizdad a reçu 75 voix pour et 13 contre, soit 85% des suffrages, après un vote à bulletin secret. Il succède ainsi à Kheïreddine Zetchi qui comptabilise un seul mandat. Seuls 88 membres sur 119 ont pris part à cette Assemblée générale. Charaf Eddine Amara devient ainsi le 22 président de la FAF depuis Abderrahmane Maouche, en 1963.

« La réforme des statuts de la Fédération est la priorité des priorités. Nous devrons mettre en conformité les statuts de la FAF avec ceux de la FIFA. Nous allons fixer les délais car nous voulons prouver notre bonne foi », a-t-il confié.

« Se conformer vite aux statuts de la FIFA »

Auréolé de son nouveau statut d’homme fort du football algérien, Charaf Eddine Amara est revenu sur les grandes lignes de son programme lors d’un court point de presse, tenu juste après la fin de l’AG. Dans ses réponses aux questions des journalistes, Amara est revenu à nouveau sur l’épineuse question de la réforme des statuts de la FAF, comme cela est exigé par la FIFA.

A ce propos, Amara Charaf Eddine a fait savoir que la nouvelle direction de la FAF n’attendait que le feu vert des pouvoirs publics pour la tenue d’une AG extraordinaire consacrée à la révision des statuts. « Nous allons mettre en conformité les statuts à la première occasion. Nous le ferons dès que nous aurons la possibilité réglementaire de le faire », explique-t-il.

« Avant le mois de juin, nous aurons terminé la préparation de la réforme des statuts. C’est un engagement que je fais. Il y a des discussions avec le ministère de la jeunesse et des Sports, il y en a aussi avec la FIFA », a indiqué le président de la FAF qui savait l’importance de cette réforme des statuts vis-à-vis de la FIFA. Concernant les menaces de sanction de l'instance internationale, le nouveau patron de la fédération dira : « La FIFA accompagne les associations. Quand elle a la certitude qu’une association est "sortie du droit chemin", elle menace et sanctionne. Ce n’est pas notre cas ».

« Reformer le système de compétition et revoir l’arbitrage »

Revenant sur les critiques qu’il a essuyées avant même son intronisation à la tête de la FAF, Amara a rejeté à nouveau son statut de candidat « parachuté » par le pouvoir. « Si je suis le candidat du pouvoir ? Non, je ne suis le candidat de personne, je suis le candidat de l’assemblée générale », s’est-il contenté de répondre.

Concernant le football local, l’ancien président du CRB a indiqué que des réformes allaient être apportées au système de compétition et la gestion du dossier brûlant de l’arbitrage. « Nous allons revoir le système de compétition. Il y a des choses à améliorer et nous allons étudier les meilleures options pour avoir un meilleur niveau de compétition », promet-il.

« Nous allons aussi revoir l’arbitrage. Il faut faire le nécessaire à ce niveau pour que les arbitres soient toujours à la hauteur », affirme-t-il. « Il y a un projet pour la VAR que nous allons étudier et examiner. Pour l’instant, peu de stades offrent des conditions pour installer la VAR, mais ce projet vaut la peine d’être pris en considération », ajoute le successeur de Kheïreddine Zetchi à la tête de la FAF.

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