Hirak : Le procès du journaliste Sofiane Merakchi programmé

Hirak : Le procès du journaliste Sofiane Merakchi programmé

Le procureur général près le tribunal de Bir Mourad Raïs a programmé le procès du journaliste Sofiane Marrakchi pour le 15 mars, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). 

Sofiane Merakchi, correspondant à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, a été placé en détention provisoire jeudi 26 septembre 2019 par le juge d’instruction près le même tribunal. Il est, pour rappel, le premier journaliste à être incarcéré depuis le début du Hirak 

Sofiane Merakchi, qui collabore également avec d'autres médias étrangers en tant que producteur, dont France 24 et RT, a été mis sous mandat de dépôt pour "introduction d’équipements sans licence et évasion douanière". La radio privée tunisienne Mosaïque FM indique, plus explicitement, qu'il est accusé de "diffusion en direct avec des chaînes étrangères sans licence et incitation au rassemblement". Selon le CNLD, lui est reproché d’avoir "fourni des images de la manifestation du vendredi 20 septembre à des médias étrangers, dont la chaîne qatarie Al Jazeera". 

En signe de protestation contre son emprisonnement, Sofiane Merakchi ainsi que son confère Belkacem Djir, incarcérés à la maison d’arrêt d’El Harrach (Alger), avaient décidé d’entamer le 30 janvier dernier une grève de la faim «jusqu’à ce qu’une date de procès soit fixée par les autorités judiciaires», annonçaient-ils dans une lettre commune. 

Ses confrères se sont aussi mobilisés en multipliant les actions de protestation, pour lui afficher son soutien et réclamer sa libération inconditionnelle ainsi que celle de tous les détenus d'opinion et politiques placés en détention depuis le déclenchement du mouvement populaire. 

À l’appel du Collectif des journalistes algériens unis, les journalistes et correspondants de presse ont en effet observé plusieurs sit-in à la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger, pour dénoncer le maintien en prison des journalistes Sofiane Merakchi et Belkacem Djir, pour des « raisons obscures », et la répression dont fait l'objet la presse.  

 Lire aussi : Algérie : La date du procès de Karim Tabbou fixée 

 

Laisser un commentaire

Retour en haut
Share via
Copy link