La France et le Maroc dans la liste rouge de l'Algérie ?

Les autorités algériennes devraient prochainement procéder à la levée progressive de certaines restrictions sur les voyages. Les frontières, fermées depuis plus de six mois, seront rouvertes graduellement, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. L’Algérie devra, dans un premier temps, rouvrir ses frontières aériennes pour une catégorie de pays qui connaissent une circulation plus ou moins contrôlée du virus. La France et le Maroc seraient classés sur la liste rouge des pays dont les citoyens ne seront pas autorisés à voyager en Algérie, vu le niveau de risque d’infection au coronavirus qu’ils représentent.

Les autorités algériennes devront opter pour une classification des pays qui repose sur des critères scientifiques et les indicateurs épidémiologiques basés sur les différentes sources de données utilisées par les différentes instances internationales. A l’instar de ce qui est appliqué par l’Union européenne depuis le mois de juin.

La France, qui abrite une forte communauté algérienne, fera donc partie de la zone rouge en raison de ses 16 000 nouveaux cas de contamination recensés journellement. Le Maroc, avec ses 2 356 nouveaux cas enregistrés jeudi, sera sans doute aussi banni de la liste des pays jugés « sûrs ».

Mais voilà, la France, tout comme le Maroc, sera par ailleurs classée dans la liste des pays de voisinage. Les deux pays seront ainsi régis par des mesures spécifiques dans le cadre du protocole sanitaire à appliquer. Ce qui va permettre de maintenir certains vols spéciaux entre l'Algérie et ces deux pays.

L’Algérie va opter pour une réouverture très progressive de ses frontières

Le porte-parole du Comité scientifique, le professeur Djamel Fourar, avait indiqué que l’Algérie n’était pas prête à rouvrir totalement ses frontières pour l’ensemble des pays, proposant néanmoins, une ouverture partielle avec les pays qui enregistrent peu de cas de Covid-19.

Pour lui, les pays proches de l’Algérie « dont les pays européens, sont des zones où le virus circule activement ». À ce propos, il a rappelé qu’« en mars dernier, 90 % des cas de Covid-19 enregistrés en Algérie étaient des cas importés de France ». De ce fait, Djamel Fourar estime que l’Algérie « ne peut pas ouvrir le transport aérien alors que la situation sanitaire n’est pas stable » dans ces pays.

Le scientifique propose, par ailleurs, que l’Algérie opte pour une réouverture partielle avec les pays qui enregistrent une décrue de l'épidémie, et d’élargir, ensuite, la liste de ces pays au fur et à mesure de la stabilisation de la situation sanitaire.

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