Nouvelle provocation de Naïma Salhi contre la Kabylie (Vidéo)

Nouvelle provocation de Naïma Salhi contre la Kabylie (Vidéo)

La députée islamiste Naïma Salhi a lancé une nouvelle provocation contre la Kabylie. Dans une vidéo diffusée samedi 14 mars, la présidente du Parti pour l'équité et la proclamation s'est une nouvelle fois attaquée à cette région, notamment en réaction au nouveau rebondissement qu'a connu la plainte déposée contre elle par deux avocats et un journaliste.

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Dans une allusion à peine voilée au kabyle, la députée islamiste de Boumerdes a défendu la « langue chaouie » qu'elle veut apprendre à ses enfants, au lieu de « ces dialectes pauvres, un mélange de français et de je ne sais quoi ». Elle persiste donc dans ses provocations malgré la prise en charge de la plainte engagée contre elle pour « incitation à la haine raciale et appel au meurtre ».

« Nous avons appris la langue arabe, la langue de nos ancêtres, les nobles. Et nous serons honorés d'apprendre la langue chaouie, oui je l'appelle langue. Elle mérite d'être considérée comme une langue. Elle est mieux que ces dialectes pauvres, un mélange de français et de je ne sais quoi », a martelé Naïma Salhi, à la limite de l'hystérie. La députée a même fait savoir qu'elle était « issue d'une famille royale ». C'est dire qu'elle semble sérieusement secouée par la plainte déposée contre elle.

Naïma Salhi secouée par la plainte

« A vous qui portez des cartables et courez vers les tribunaux, mettez-vous bien dans vos têtes que Naïma Salhi est d'origine arabe et chaouie... Et que je suis issue d'une famille chaouie royale, et moi, je suis une reine et je le resterai », a-t-elle dit en direction des avocats Kader Houali et Sofiane Dekkal et du journaliste Salim Chaït.

La députée islamiste ne semble pas en avoir fini avec ses déclarations farfelues. Les abonnés de sa page en sont habitués. Cette fois encore, elle se dit prête à renoncer à son immunité parlementaire, mais en posant une condition. Celle qui consiste à exiger que son procès soit équitable et transmis en direct. « Je veux qu'il soit suivi par tout le peuple algérien. Je vais vous faire une plaidoirie que vous n'avez jamais vue auparavant », a-t-elle dit, en indiquant qu'elle n'a pas besoin d'avocats.

Lire aussi : Algérie : Naïma Salhi derrière les barreaux pour incitation à la haine ?

 

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